L'histoire :
De retour de son long périple sous-marin, Hellboy croyait pouvoir se reposer tranquillement chez Harry, un des amis de Trevor Bruttenholm. Mais alors qu’il se promène aux abords d’une forêt, trois personnes s’approchent de lui et commencent à lui raconter diverses histoires sur Henri Hood. Quelques instants plus tard, l’ancien leader du BPRD se retrouve au milieu de nombreuses sorcières. Celles-ci lui demandent de retrouver Igor Bromhead et celle qu’il a fait revenir, Hécate. Sa mission : les éliminer. Le problème est que les magiciennes n’ont pas un seul moment imaginé qu’Hellboy pourrait les envoyer paître… ce qu’il fait l’instant suivant ! En sortant de la forêt, il se retrouve dans une plaine où la neige tombe drue, au bout de laquelle une armée de soldats morts-vivants l’attend. L’ancien agent du BPRD ne se pose pas de question et se rue sur des adversaires en surnombre. Il fait alors un carnage, mais au bout d’un moment, il n’arrive plus à tous les repousser. Il se réfugie alors dans le bois à proximité. Certains soldats se mettent à le poursuivre, mais des loups géants interviennent et les mettent en déroute…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Branle-bas de combat dans Hellboy ! Ce nouveau volet marque un changement majeur dans la saga : Mike Mignola, créateur de la série, a décidé de passer le relai concernant les dessins. Son choix s’est porté sur Duncan Fegredo, un artiste anglais connu pour son travail sur Judge Dredd. Ce bouleversement majeur ne nous choque pourtant pas tant que ça, car le britannique réussit à se rapprocher de l’univers graphique de Mignola. Certaines différences sont cependant notables, notamment le style graphique un peu plus détaillé et donc moins épuré. Les deux pattes se succèdent au final assez bien, grâce à un choix de couleurs limitées, mis en place par Dave Stewart (au générique depuis le 3e tome), mais aussi par le fait que Fegredo prenne progressivement ses marques. L’autre événement concerne le scénario, qui utilise tout le volume et non un découpage en chapitres comme d’habitude. Cette histoire complète se situe dans la droite lignée de ce que nous propose Mignola depuis plusieurs tomes. On suit la longue descente aux enfers d’Hellboy avec intérêt. En revanche, ce récit étalé sur autant de pages nous laisse au final une impression assez mitigée, car l’ensemble paraît un tantinet confus. Un tome charnière, donc, qui n’augure que du très bon pour la suite…
