L'histoire :
En 1957, au Nevada, près d’une base militaire, une voiture approche, suivie de trois camions. Au poste de contrôle, les passagers qui sont en réalité des soldats russes, tirent sur les gardes puis ouvrent le coffre du véhicule. A l’intérieur, deux hommes : le professeur Indiana Jones et l’ex agent du Mi-6 George McHale. Tous les deux ont été amenés là afin d’aider le colonel Irina Spalko à retrouver un objet se trouvant dans le hangar à proximité. En voyant le nombre de caisses, Indiana utilise la poudre de plusieurs cartouches afin de se servir du magnétisme dudit mystérieux objet. L’effet souhaité se produit et Spalko ouvre alors un coffre pressurisé dans lequel la momie d’une étrange créature se trouve. Indiana profite de l’inattention des soldats pour s’enfuir. Malheureusement, il se retrouve au milieu du désert alentour. Il se dirige alors en vers un village aperçu au loin. Sur place, il crie à tout le monde que les russes ne sont pas loin ; en retour, il n’a aucune réaction. Cette atonie est normale, car il s’agit d’un site d’exercice nucléaire. La situation empire lorsque retentit l’alarme annonçant le compte à rebours…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après près de 20 ans, les fans de la trilogie ciné Indiana Jones sont aux anges puisque débarque enfin le nouveau volet de cette formidable saga d’aventures ! A l’instar de nombreux films comme ceux de Star Wars, une adaptation en bande dessinée parait de concert. Si l’exercice reste périlleux, le choix du dessinateur, en la personne de Luke Ross, est plutôt de bon aloi. Celui-ci nous avait dévoilé ses talents sur la série L’âme du Samouraï (également chez Delcourt) ; cette fois-ci l’approche artistique choisie est différente. L’exercice d’adaptation nécessite forcément un certain « photo-réalisme » des personnages. Quelques libertés sont certes prises, mais on reconnaît facilement Harrisson Ford ou Shia LaBeouf. Qui dit Indiana Jones, dit aussi bien évidemment décors variés et en la matière, nous sommes servis : déserts, Pérou, etc… Les couleurs sont par contre un peu trop classiques et manquent cruellement de variété. Le scénario est intéressant (un point éminemment et diversement débattu) et les rebondissements bien sentis. L’accent est mis sur l’action et le spectacle, ce qui rend parfois difficile la compréhension de l’histoire. Sans être indispensable, ce titre s’avère un bon complément au film. La question habituelle se pose à la fermeture du livre : serait-ce l’ultime croisade d’Indy ?