L'histoire :
Doc Sismique s'est enfui de sa cellule et libère dans le monde des créatures souterraines.Celles-ci sont redoutables et forcent les différents super héros à se battre contre elle. Cecil Stedman, voyant la situation lui échapper, sollicite Mark Grayson, alias Invincible, pour l'aider. Ce dernier arrive, accompagné d'Atom Eve. Ils apprennent que Doc sismique se cache à plusieurs kilomètres sous la ville. Grâce aux pouvoirs de la jolie rousse, les deux justiciers atteignent la base souterraine de Doc Sismique. Ils aperçoivent tous les autres super héros qui sont prisonniers. Invincible est optimiste mais il l'est beaucoup moins lorsque de gigantesques vers l'attaquent. Mark se bat comme un démené et même s'il l'emporte, les blessures qu'il a contractées pendant le combat font qu'il s'évanouit. A son réveil, il voit qu'Eve et lui sont dans une cellule organique. Alors qu'il pense la situation désespérée, Darkwing fait son entrée en scène et libère tout le monde. La joie n'est pas là pour Mark car leur sauveur n'est autre qu'un criminel qu'il a capturé précédemment. A quoi joue Cecil Stedman ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce neuvième volet d'Invincible comprend les épisodes 48 à 52 ainsi qu'un chapitre spécial consacré aux origines de Cecil Stedman. Cela tombe plutôt bien puisque ce dernier joue un rôle majeur dans la nouvelle direction prise par l'histoire de Robert Kirkman. En effet, alors qu'Invincible se bat contre Doc Sismique, le super héros qui intervient pour l'aider n'est autre qu'un criminel qu'il a arrêté il y a peu de temps. Le pire est qu'il intervient légalement pour le compte de l'agence de défense globale dirigée par Stedman. Un peu perdu et surtout trahi, le héros claque la porte ! Le récit est une fois de plus bardé de rebondissements, du plus léger avec le changement de costume au plus lourd avec les premières missions avec Oliver. L'ensemble est toujours très agréable à lire même si Invincible se perd parfois dans des digressions un peu inutiles. Ainsi, l'histoire d'amour entre le héros et Eve avance sans émouvoir, ce qui n'était pas le cas auparavant. Peut être qu'à vouloir toujours surprendre, Robert Kirkman se disperse un peu. Cela n'empêche pas tout de même de passer un bon moment, bien au contraire. Les dessins de Ryan Ottley sont au top avec des planches dynamiques et soignées. Un bon tome, pour une série qui nous a déjà offert bien meilleur, mais qui reste cependant largement au dessus de la moyenne. Un léger coup de mou ?