L'histoire :
La nuit et la neige tombent sur Helsinki pendant qu'un homme court à tout rompre. Crâne chauve, barbu, des tatouages et des piercings, le type se sait pourchassé. Atteignant une zone désaffectée, il se dissimule avant que des coups de feu ne retentissent. L'homme répond et sort son arme. Alors qu'il fonce se trouver une nouvelle cachette, un parpaing lui a été lancé et le touche. Mal en point, il saisit une pelle du chantier voisin et essaie de frapper son agresseur. Ce dernier n'est autre que James Bond, l'agent secret britannique est là pour éliminer le responsable de la mort de l'agent 008. Sa tâche acquittée, il retourne en Angleterre et après avoir croisé Moneypenny, a droit à de nouvelles consignes de la part de M, son directeur. Celui-ci souhaite que Bond reprenne les dernières affaires du défunt 008. Pour commencer, il y a une affaire de drogue importée en Grande-Bretagne et qui causerait de gros dégâts. Le pire est qu'une nouvelle circulaire force désormais l'agent secret à ne plus avoir d'arme à feu sur lui. James Bond va devoir se rendre en Allemagne plus léger...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En écrivant les aventures de l'agent secret britannique James Bond, le romancier Ian Fleming a diverti de nombreux lecteurs mais aussi spectateurs. Véritable institution pour tous les fans d'espionnage, James Bond a aussi eu l'occasion de parcourir des pages de bandes dessinées. Si aucun récit n'a vraiment marqué les esprits, à l'exception peut être de SIlverfin, les éditions Dynamite ont choisi de miser sur ce héros charismatique et charmeur. C'est le scénariste Warren Ellis (Trees, The Authority) qui se charge de mettre en scène James Bond dans un récit totalement inédit. Après une entrée en matière très réussie dans laquelle l'agent secret élimine l'assassin d'un confrère, il est très vite envoyé en Allemagne pour neutraliser une nouvelle drogue. L'histoire de Warren Ellis est comme souvent avec l'auteur intéressante. Les thématiques explorées sont variées et relancent toujours une narration ne manquant jamais de rythme. Pour autant, nous regretterons un peu le côté un brin expédié de certains rebondissements. La vision de James Bond est plutôt celle d'un Daniel Craig que celle d'un Pierce Brosnan. Les dessins de Jason Masters sont plutôt bons, même si parfois des erreurs de proportions sont à déplorer. Les cadrages sont souvent efficaces et seule la colorisation gâche occasionnellement les bonnes impressions avec des choix trop sombres. Ce premier album de James Bond n'est pas aussi bon qu'espéré mais reste suffisant pour s'attirer la sympathie des fans,