L'histoire :
Donald Merwin Elbert est le véritable nom d'un type que tout le monde surnomme Poubelle depuis qu'il a mis, dans sa jeunesse, le feu à un bac à ordures. Depuis que les effets du fléau ont dévasté le monde, cet individu s'est amusé à répandre des incendies un peu partout. Cependant, après avoir allumé des réservoirs de pétrole, il tombe inconscient suite au souffle de l'explosion. Pendant que son esprit navigue entre les songes, il fait un rêve où un homme en noir lui demande de le rejoindre. A son réveil, Poubelle a mal au bras gauche. Son membre a été gravement brûlé lors de l'incendie. Mais il sait désormais où se rendre. La ville de Cibola, celle de ses rêves, l'attend. Il marche alors dans sa direction. Sur le chemin, il croise le Kid, un homme au look emprunté au King. Il a une voiture et accepte de faire un bout de chemin avec lui. Au fur et à mesure, les relations entre les deux hommes se font plus tendues. Une nuit, ils font une halte dans un hôtel abandonné. Le Kid force alors Poubelle à avoir des relations sexuelles avec lui. Ce qu'ignore ce mauvais sosie d'Elvis, c'est que le pyromane a un ami très puissant : l'homme en noir, alias Randall Flagg...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette adaptation du Fléau continuera de surprendre les lecteurs du roman original de Stephen King, et plaira sans doute à tous les autres. En effet, jusqu'ici, on suivait les déboires de survivants faisant partie du camp de mère Abigail, soit les « bons ». Cette fois, le récit se focalise sur un des sbires de Randall Flagg. On y retrouve un personnage entraperçu rapidement : le fameux pyromane Poubelle. On suit sa longue randonnée, jusqu'à la ville où son maître l'attend. Roberto Aguirre-Sacasa amène une véritable tension dans les pages de ce septième volet. L'ensemble est habilement mené et évite le manichéisme omniprésent depuis le début de la série. En effet, Poubelle fera des rencontres surprenantes durant son périple. Mike Perkins illustre toujours l'ensemble avec autant de soin. La colorisation de Laura Martin demeure judicieuse et complète bien les éventuels manques du dessin. Une nouvelle virée dans un monde post-apocalyptique aux abois, toujours convaincante...