L'histoire :
Randall Flagg représente une véritable menace la communauté d'Abigail. Une décision est prise. Certains membres partent en direction du territoire de l'Homme en noir afin d'infiltrer son groupe et le réduire à néant. Le juge est l'un des premiers à avoir fait la route. Il pense passer inaperçu et après une longue journée à conduire, il se dégotte une chambre pour dormir. La nuit venue, la pluie tombe drue. Soudain, un bruit se fait entendre. Il s'agit d'un corbeau qui cogne son bec à la fenêtre. Le vieil homme s'approche et comprend qu'il a été repéré. L'oiseau n'est autre que Flagg. Le juge saisit son fusil à pompe et n'a pas le temps de viser que le volatile s'est envolé. Le lendemain, l'homme reprend la route mais il est obligé de s'arrêter. Un barrage routier l'empêche de poursuivre son chemin. Dans la précipitation, des coups de feu sont tirés. Le juge meurt, touché par plusieurs balles dont une en pleine tête. La seconde qui suit, Randall Flagg apparaît derrière ses hommes. Il est en colère : à cause de la balle dans le crâne du vieil homme, il ne peut plus lire ses pensées. Le tireur va être sévèrement puni...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La conclusion du Fléau approche à grand pas. L'adaptation du roman de Stephen King par Roberto Aguirre-Sacasa reste très fidèle et met donc en avant le grand méchant de l'histoire : Randall Flagg. Cette icône démoniaque surveille de près les tentatives de la communauté d'Abigail pour infiltrer son territoire. Or, parmi ceux qui tentent cet acte de folie, un seul échappe totalement à sa surveillance. Le récit permet de voir Flagg à l’œuvre et de confirmer, une fois n'est pas coutume, la nature effrayante du personnage. La vision de ses dents restera dans les mémoires ! La narration parvient à rester dynamique tout en conservant des dialogues nombreux mais toujours utiles. Il est amusant également de voir que les auteurs ont gardé l'allusion au Seigneur des anneaux et à Sauron, qui scrute lui aussi les menaces éventuelles. Cette séquence est d'ailleurs très bien mise en scène par Mike Perkins. L'artiste britannique n'en finit plus de convaincre sur cette adaptation visuellement irréprochable. Depuis ses premières planches, le dessinateur montre une régularité rare et salvatrice. Encore un bon opus !