L'histoire :
Sur la planète Rattatak, Asajj Ventress torture sans relâche ses prisonniers : le commandant des clones, Alpha, et Obi-Wan Kenobi. Alors qu’Alpha semble au bord de la mort, Obi-Wan trouve un moyen de briser ses chaînes. Les deux hommes tentent alors de s’échapper et font diversion en libérant tous les prisonniers présents sur le site. Après une dernière confrontation avec Ventress qui déstabilise fortement cette dernière, Obi-Wan et Alpha réussissent à s’emparer d’un vaisseau et à quitter Rattatak. Dans un autre recoin de la galaxie, le croiseur diplomatique qui transporte le sénateur Bail Organa fait l’objet d’une attaque par un vaisseau inconnu. Par chance, les chevaliers Jedi viennent au secours du sénateur mettant les pirates en déroute et l’escortent jusqu’à Coruscant. De retour de leurs expédition, les Jedi font leur rapport au Sénat afin d’évoquer la terrible défaite de Jabiim et la victoire d’Argonar. Le chancelier Palpatine transmet ses félicitations à Anakin Skywalker qui reste très perturbé par la disparition de son maître Obi-Wan Kenobi qu’il croit mort. Peu à peu, la République s’enfonce dans une guerre totale…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce cinquième volume reprend directement la suite des événements du troisième tome et laisse de côté les aventures de Quinlan Vos pour se concentrer sur l’exacerbation des tensions entre la République et les différents systèmes qui s’opposent à sa suprématie. Sur le plan scénaristique, la marche de Palpatine vers le pouvoir ultime est fort bien amenée : les tractations politiques, les trahisons et l’impuissance des personnages non corrompus sont fort bien rendues. Les interrogations des Jedi sur les actions d’une République de plus en plus agressives sont matérialisées avec justesse par les tiraillements de maître Yoda qui joue un rôle central dans ce récit. Les intrigues qui se développent au Sénat sont abordées de manière à instaurer une véritable tension et cela fonctionnent parfaitement. Le seul véritable problème réside dans la succession des dessinateurs qui nuit à un ensemble qui perd en cohérence graphique. Tomas Girello et Brandon Badeaux montrent des planches très inégales alternant le bon et le moins bon alors que Hoon offre un trait plus original se rapprochant du manga. Dans l’ensemble, ce cinquième volume est de bonne facture et donne clairement envie de poursuivre l’aventure.
