L'histoire :
Le compte Dooku attaque sans relâche les forces de la République. Un de ses sbires, le général Grievous, a même enlevé le chancelier Palpatine, président du Sénat Galactique. Anakin et Obi-Wan n'hésitent pas une seconde et partent sauver le chancelier à bord de leurs vaisseaux respectifs. Le combat fait rage dans l'espace bordant la planète Coruscant mais les deux Jedi parviennent à s'introduire dans le vaisseau où Palpatine est retenu prisonnier. Là, il se retrouvent confronté au comte Dooku en personne. Celui-ci se débarrasse sans peine d'Obi-Wan et Anakin l'affronte alors seul. L'occasion pour le jeune Jedi de se venger mais peut-être, aussi, de faire un pas de plus vers le côté Obscur, sous l'influence d'un Palpatine de plus en plus inquiétant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Delcourt aura clairement fait plaisir aux jeunes fans de la saga Star Wars avec cette collection revisitant les différents chapitres cinématographiques, toutes trilogies confondus (ne devrait-on pas, d'ailleurs, parler d'heptalogie, tout simplement ?) Ce tome venant clore la première trilogie (sortie entre la deuxième et la dernière en date, vous suivez ?) vient donc raconter le basculement final du jeune Anakin Skywalker vers le côté obscur. Pauvre lapin doté d'une force de frappe nucléaire, c'est sans regret que bon nombre de fans virent le visage du jeune Jedi disparaître derrière le masque de Dark Vador, gracile fantôme de métal et de plastique qui ouvrit quasiment à lui seul la trilogie suivante. Malheureusement, les défauts d La Revanche... au cinéma sont ceux de ce comics et pas mal de passage sont une succession de bulles d'exposition et autres bavardages parfois utiles (pour suivre la logique de la chute d'Anakin) mais souvent rébarbatifs (les machinations politiques, encore une fois). Heureusement, le caractère abrégé de la BD sauve les lecteurs de l'ennui et les scènes de combat (avec de très belles colorisation) sortent du lot. Clin d’œil « final » : l'oncle Owen, auquel Obi-Wan confie le jeune Luke et qui, dans la dernière case de ce tome, ressemble étrangement à un autre papa, George Lucas. Un tome tout à fait honorable dont les seuls défauts sont ceux du film dont il est adapté.