L'histoire :
Le Sénat galactique subit de nombreux remous ces derniers temps, depuis que des milliers de systèmes solaires ont choisi de quitter la République. Ce mouvement séparatiste est mené par le puissant Comte Dooku. Essayant de rétablir le calme et l'harmonie, les chevaliers Jedi ne sont pas assez nombreux et, afin de les assister dans leur mission, la sénatrice Amidala demande à ses homologues de voter pour la création d'une armée républicaine. Alors que son vaisseau se pose sur Coruscant, un attentat a lieu et la sénatrice meurt. Il s'agit en réalité d'une doublure, la véritable Amidala s'étant faite passer pour une pilote. Lors du vote au Sénat, le chancelier Palpatine demande à ce que toute démarche soit reportée au lendemain, l'attentat venant sûrement jeter un trouble dans l'esprit de certains. La nuit venue, une nouvelle tentative d'assassinat a lieu mais Amidala peut compter sur deux protecteurs de choix : Obi-Wan Kenobi et son disciple Anakin Skywalker...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est en 2002, que le second épisode de la prélogie Star Wars est sorti au cinéma. À l'instar du premier volet, une adaptation du long métrage au format comics fut produite et confiée à Henry Gilroy. Le scénariste a du débroussailler l'histoire imaginée par George Lucas. Non pas que celle-ci soit très complexe mais principalement parce que condenser deux heures et demie de films en un peu plus de cent pages est compliqué. Du coup, les défauts prévisibles et présents touchent principalement au récit en lui-même. Mal équilibré et constitué quasi-exclusivement que de scènes d'action, sa lecture est assez poussive et cumule les ellipses plus vite qu'il ne faut pour le dire (ou le lire). Les dessins sont par contre meilleurs que sur la première adaptation. Il s'agit de Jan Duursema, une habituée de l'univers Star Wars, qui malheureusement doit respecter au mieux le cahier des charges concernant les ressemblances entre les personnages et les acteurs / créatures. Sur ce point, on émettra des regrets car on sent que le talent de l'artiste est bridé. Meilleure que celle du premier opus (comme le film d'ailleurs), cette seconde transposition au format papier n'est pas encore la panacée attendue.