L'histoire :
Les soldats Tag Greenley et Bink Otauna sont en mission pour protéger une femme importante. Le voyage dans l'espace se passe plutôt bien mais un croiseur impérial fait bientôt son apparition. Les choses se gâtent rapidement car il aborde leur petit vaisseau. Les chances sont plus que minces avec leurs 500 soldats au bas mot. Les stromtroopers arrivent rapidement et les fusillades commencent, brutales et meurtrières. Tag et Bink tentent de sauver leur peau et essaient de se cacher dans un placard. C'est alors qu'une voix aiguë retentit : c'est le robot C3PO. Ce dernier ne cesse de se confondre en excuses et explique comment il s'est retrouvé là. Malgré leur demande de rester silencieux, le robot n'en finit plus de parler. Ils sont alors rapidement repérés et arrêtés. Alors qu'ils sont amenés par deux gardes, Tag profite d'une opportunité pour assommer leurs ravisseurs. Pour éviter de tomber dans les mains de l'Empire, il ne reste plus qu'une seule solution : prendre l'armure des troopers et se faire passer pour eux. Ils rentrent donc dans le croiseur avec la désagréable impression d'être tombés dans la gueule du loup. Pour échapper aux griffes de leur ennemi, les deux comparses projettent de voler un chasseur Tie. Ils pourront ainsi rentrer en Alderaan et prévenir les rebelles. Mais s'enfuir d'un croiseur n'est pas si simple...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Star Wars Icônes s'intéresse au destin de certains personnages de la saga et après avoir créé la surprise en traitant des anonymes stromtroopers, la série fait un niveau virage galactique avec un tome 7 au ton radicalement différent. En effet, l'humour et la parodie s'invitent dans cet opus avec ces deux personnages grotesques et loosers : Tag et Bink ! On caricature l'univers Star Wars à tout va en proposant des versions bouffonnes et délirantes des célèbres films de la firme Lucas. Il faut dire que nos deux gaffeurs invétérés ont le chic pour se retrouver en plein milieu de scènes cultes. Le clin d'œil est donc sympathique et la réécriture de certains passages devenus mythiques est une bonne idée. Que ce soit la course contre la montre pour détruire l'étoile noire, la chute dans la gueule du terrible Sarlaac ou le face à face entre Palpatine et Luke Skywalker, la parodie est savoureuse et plutôt bien amenée. D'autant que le graphisme de Lucas Marangon est soigné et colle à merveille au ton de l'ensemble. Le dessin oscille subtilement entre caricature légère et réalisme sous forme d'hommage à Star Wars. Ce mélange donne un rendu impressionnant et très fluide à la lecture. Malheureusement, la comédie dérape vite avec des blagues potaches souvent lourdingues et des dialogues parfois ridicules alors que les situations sont plutôt bien pensées. Palpatine vous avait prévenu : «ne sous-estimez pas le pouvoir de la farce obscure»...
