L'histoire :
Poe et Chewbacca reviennent dans la base secrète des Rebelles à Ajan Kloss. Les nouvelles ne sont pas bonnes : grâce à un espion qui a réussi à avoir des informations, le pire est à venir. En effet, ils sont sûrs désormais que la rumeur disait vrai : le sinistre Palpatine est bien de retour ! Et ce n’est pas tout : depuis plusieurs années, il s’est construit une flotte telle que la galaxie n’en a jamais vue. Il l’a lui-même nommée le Dernier Ordre. Fort de cette puissance de feu sans égale, il s’apprête à faire déchaîner l’enfer sur toutes les planètes avec un seul but : éradiquer les derniers bastions de la Rébellion. Pendant ce temps, Kylo Ren se rend sur Mustafar. Il doit combattre pour récupérer l’holocron. Une étape supplémentaire pour se rapprocher de celui qui peut l’empêcher de régner sur toute la galaxie : Palpatine ! Il s’enfonce dans les profondeurs de la Terre et découvre des souterrains pleins de grands bactas et de toute sorte d’outils technologiques. Palpatine, d’une voix cruelle, le félicite : il l’attend depuis longtemps maintenant. Il sait en effet qu’avec sa puissance il pourra éliminer tous ses adversaires...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Delcourt continue les adaptations des célèbres films Star Wars avec le dernier de la trilogie du Premier Ordre : L’Ascension de Skywalker. En terme d’adaptation, le travail est plutôt bien fait avec une reprise fidèle des actions les plus importantes du film et un visuel plutôt agréable, notamment avec de très belles couleurs numériques. Mais là où le sabre laser blesse, c’est que l’œuvre de départ, le film de J.J. Abrams, est une conclusion indigeste sur de nombreux points : un retour marquant de Palpatine qui arrive comme un cheveu sur la soupe, l’absence de liens et de sens avec la trilogie, des idées choc qui ne tiennent pas la route, un final rocambolesque qui frise presque le ridicule tant on veut nous en mettre plein la vue. De sorte que L’Ascension de Skywalker se change en lente descente aux enfers pour les vrais amateurs de Star Wars. Tous ces gros défauts se retrouvent donc logiquement sur cet album et sont même parfois exacerbés : les coupes nécessaires à la bande dessinée montrent de façon encore plus criante l’absence de scénario où tout est sacrifié au nom de l’action et du spectaculaire. Cela dit, il trouvera son public, notamment des jeunes fans qui apprécieront le dessin très moderne, façon manga. Igor Chimisso, bien assisté par des couleurs réussies, excelle dans les scènes de combat aérien mais la pauvre Rey a un visage déformé : un comble pour une "Skywalker" ! Une adaptation à réserver donc aux fans du film.
