L'histoire :
Bazine Netal est une redoutable chasseuse de primes. Aujourd'hui, elle a la satisfaction d'avoir pu retrouver IG-88, un droïde qui se livre aux mêmes activités qu'elle. Elle lui propose un marché assez simple : une somme conséquente contre des renseignements au sujet du Faucon Millenium. IG-88 se met donc à parler. Il a failli intercepter le Faucon, du temps où l'Empire avait loué ses services. Il avait conduit l'agent Kallus sur Savareen, afin d'y neutraliser les activités rebelles. Il savait que Han Solo et Chewbacca étaient en train d'y charger une cargaison de contrebande. Sur place, ils réussirent à les intercepter mais l'orgueil de Kallus permis aux contrebandiers de fuir. Une course-poursuite s'engagea et une fois de plus, Kallus n'écouta pas les conseils du droïde. C'est ainsi que le Faucon Millenium, dans une folle manœuvre, se faufila entre deux destroyers. Pour la flotte de l'Empire, c'était trop tard, l'hyper-espace les séparait déjà du vaisseau le plus rapide de la galaxie. Bazine écoute le récit attentivement, mais elle est passablement contrariée par la conclusion, car IG-88 se désintéresse depuis belle lurette du Faucon, qu'il considère comme insaisissable. Il va falloir qu'elle cherche d'autres renseignement pour arriver à sa fin : s'emparer du vaisseau....
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'univers comics de Star Wars est désormais presqu'aussi étendu que les galaxies dans lesquelles la saga s'inscrit et ce récit, qui se déroule après les évènements du roman Star Wars : Pirate's Pride, est un travail de commande, dans la mesure où il s'appuie sur des éléments du parc d'attractions Galaxy's Edge. Parmi celles-ci, c'est La Cavale du Contrebandier qui est principalement adaptée ici. Commençant au sein de la temporalité relative à L'Empire, le récit s'étend sur plusieurs périodes et le fil conducteur, c'est bien évidemment le Faucon Millenium, qui suscite toutes les convoitises. Alors si le fan service est là, avec des scènes animées par Han, Chewby, Luke, Pricesse Leia ou encore Lando Calrissian, il a certainement été difficile pour Michael Moreci de proposer autre chose qu'un scénario très linéaire. En effet, bon nombre de personnages se succèdent les uns aux autres, pour, à plus ou moins long terme, tous échouer dans leur vœu de posséder le plus rapide de tous les vaisseaux. Et inexorablement, les témoignages suivent les courses poursuites, pour déboucher sur d'autres témoignages et des courses poursuites, etc etc... Si bien qu'il ne se dégage aucune intensité, aucune tension réelle. Les dessins de style très cartoony d'Adriana, Florean (aidée par Michele Pasta) sont certes agréables, mais ils sont trop consensuels pour amener une magie visuelle. C'est bien fait mais trop lisse pour posséder du caractère. Alors cet album, sans être mauvais, ne pourra satisfaire que ceux acquis à la cause de Star Wars façon Disney.