L'histoire :
Sur la planète Zonama Sekot, des Sith attaquent un temple et font de nombreuses victimes. Seuls quelques chevaliers Jedi résistent, l’un d’entre eux est Kol Skywalker, un des descendants de Luke. A ses côtés se tient aussi Cade, son fils, qui prête main forte à celui-ci et à Sazen, son maître. Mais les assauts tournent rapidement en faveur des Sith. Sazen perd même un de ses bras avant de se faire tuer. Cade emporte alors son corps avant de quitter la planète à bord du vaisseau piloté par Shado, contraint par la décision héroïque de son père de ralentir ses adversaires pour leur permettre la fuite. Cade est désespéré d’avoir abandonné son père à la mort et décide d’utiliser la Force sur Sazen afin de le faire revivre, ce qu’il réussira, à la surprise de tous. Son vaisseau n’a pas encore eu le temps de passer en hyperespace que 3 chasseurs le poursuivent. Cade utilise alors une navette afin de les détruire, mais il n’arrive pas à tous les éliminer et son vaisseau explose. Seul Sazen croît à sa survie car la Force n’a pas été altérée. Sur Coruscant, le chef Sith Dark Krayt réalise un coup d’Etat et laisse malgré lui un Empereur en fuite…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Star Wars Legacy prend place 130 ans après les événements de l’épisode 6 (Le retour du Jedi), une période qui n’avait jusqu’alors jamais été exploitée par George Lucas ni aucun scénariste. L’histoire nous présente ainsi le dernier descendant des Skywalker qui, après la mort de son père, ne croît plus en la Force et va plus ou moins partir en vrille, devenant même un mercenaire. L’histoire que nous propose John Ostrander est plutôt bien ficelée et propose nombre d’éléments inédits à la saga, comme les chevaliers impériaux par exemple. Cade Skywalker se démarque également du héros typique puisque celui-ci est torturé par son passé et prend même de la drogue. On peut rapprocher ce dernier d’Anakin, par son attirance pour le côté obscur de la Force. Le récit est rythmé et les conflits politiques ou armés nombreux. On retient néanmoins un côté négatif, l’histoire prend un peu trop son temps avant de démarrer. Du côté des dessins, Jan Duursema signe un volume très réussi, avec des personnages détaillés, très réalistes, tout comme les décors qui sont bien en phase avec ceux de la saga. Un bémol toutefois : le découpage des scènes d’action n’est pas vraiment des plus intenses ; on a l’impression que les personnages restent quelque peu figés. Ce 1er tome est donc intéressant par une histoire non manichéenne et son dessin de qualité, ce qui nous laisse envisager une suite encore meilleure.