L'histoire :
Le prêtre zombi retient enchaîné l’un de ses ennemis, le busard, un être qui subit un sort l’obligeant à manger des zombies ! Profitant de l’inattention de l’ennemi juré du Goon, notre prisonnier arrive à faire tomber un bocal dans lequel se trouve un petit être, un enfant de la brume et de la lune. Le busard lui demande alors de porter un message au Goon. Le petit être lumineux se transforme aussitôt en vautour et part retrouver le bras droit de Labrazio. Posé sur un lampadaire, il l’interpelle et lui retranscrit le message du busard. Après avoir suivi les conseils de voyants plus ou moins fiables (genre : un phoque), nos deux compères se rendent à la tour de l’homme sans nom, où semble être prisonnier leur ami de fortune. Mais avant de partir dans Lonely Street, où s’entassent des zombies par paquets, le Goon fait appel à ses amis, le loup garou et Bruno, le robot du Docteur Hiéronymous. Ces deux là commencent à mettre la pagaille au sein du comité d’accueil au bas de la tour, tandis que le Goon part libérer le busard. Mais à peine ce dernier est-il libéré, qu’une nouvelle menace pointe le bout de son nez…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Faisant autant penser aux célèbres Contes de la Crypte qu’à Sin City dans son humour très mais alors très très noir, la série comico-gore The Goon est pourtant plutôt une sorte de rejeton du Hellboy de Mike Mignola. Normal, me direz-vous puisque l’auteur, Eric Powell, a œuvré pour celui-ci dans la série parallèle B.P.R.D.. Dans ce nouveau volet, on dénote également la présence d’un featuring de luxe en la présence de Mignola justement, qui se charge de croiser le temps d’un chapitre son enquêteur diabolique avec l’équarisseur de Lonely Street. Hormis cette bonne nouvelle, The Goon nous sert la même recette que dans les deux premiers volumes et peine à renouveler l’intérêt porté à son univers glauque mais tellement marrant. Le style graphique est en progrès, surtout en ce qui concerne les couleurs, beaucoup moins criardes qu’au tout début. Sans véritablement innover, la lecture reste agréable et l’on espère une suite plus relevée et un scénario plus développé, nous démontrant pourquoi Eric Powell et son Goon ont mérité plusieurs Eisner Awards (récompenses américaines des comics).