L'histoire :
Jouant avec des gosses au football américain, le Goon se voit rejoindre par Franky, quand un homme en ciré les accoste. Celui-ci a vu le bras droit de Labrazio jouer, et en tant qu’ancien professionnel de ce sport, lui demande de devenir capitaine d’une équipe qu’il souhaite monter. De son nom Harvey Labeau, il lui montre le désarroi des habitants de la ville, qui vivent dans la pauvreté et la menace des zombies. Le Goon accepta enfin et commence alors le recrutement de l’équipe. Il fait appel à tous les types de la ville susceptibles d’exploser l’équipe d’en face. Usant de ces relations mafieuses, le Goon réussit même à trouver un financier pour les équipements. En compensation, l’équipe s’appellera les boucaniers bastonneurs. Le premier match n’est qu’une formalité pour les hommes de Labeau qui bâtent à plate couture les grands favoris. Cependant, les paris sur le match contredisent les habituels résultats et font perdre beaucoup d’argent à deux clans mafieux. Ceux-ci croient en une manipulation du Goon. Au second match, une nouvelle victoire des boucaniers bastonneurs, les rend plus fous encore. Leur vengeance sera on ne peut plus sanglante…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
The Goon est de retour dans des aventures beaucoup plus variées que celles que nous a proposé Eric Powell jusqu’à lors. En effet, après la partie de football américain relatée ci-dessus, un conte de Charles Dickens version Goon et un épisode en prison, renforcent le regain de vitalité trouvé par son auteur. Powell montre toujours l’influence de Mike Mignola, en ce qui concerne ce ton particulier mélangeant fantastique, gore et humour, mais il est de moins en moins perceptible. Les dessins ont gagné en finesse, mais c’est plutôt du côté des couleurs qu’il faut voir l’évolution. En effet, en étant moins flashy, le rendu accorde un cachet crayonné bienvenu. On a de plus en plus l’impression de lire les Contes de la crypte en bande dessinée. L’humour est toujours aussi barré, alternant l’humour noir à un comique de situation. Les sketches présentant le super héros au cerveau nucléaire « The Atomic Rage » sont particulièrement tordants (son drame avec son cancer des testicules !) Plus original que son prédécesseur, ce tome 4 est une valeur sûre de l’humour noir !