L'histoire :
Ce n'est pas nous qui le disons mais les auteurs : « Tony Chu est la star de la série éponyme de comics. C'est un cibopathe, ce qui signifie qu'il reçoit des sensations psychiques de ce qu'il mange. Et en 12 tomes, Tony a mangé un paquet de trucs très bizarres. Tony Chu est une série sur la nourriture dans un monde où une grippe aviaire a tué des millions de gens, dans un monde où il est illégal de manger du poulet et où la RAS (la répression des aliments stupéfiants) est l'agence de maintien de l'ordre la plus puissante de la planète. Bien sûr, Tony Chu ne parle pas que de nourriture. Tony Chu a aussi tous les autres trucs sympas qu'on veut dans une BD. Du sexe ! De la violence ! De la drogue ! Du drame ! Un poulet bionique agent secret meurtrier et... heu... plein d'autres trucs marrants. ». Et Tony Chu revient, pour un baroud d'honneur !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tony Chu est une série aimée de ses fans, car elle cumule de nombreuses qualités, comme celles de camper un personnage original, d'user de beaucoup d'humour et d’offrir un rythme trépidant. De 2010 à 2017, John Layman et Rob Guilory ont ainsi signé 12 albums parus chez Delcourt. Ce numéro Hors-Série ressemble à un jubilé, une petite aubaine pour tous les personnages du détective cibopathe. Cibopathe, qu'est-ce que c'est ? C'est la capacité de Tony à tracer psychiquement le parcours de tout ce qu'il mange. Autrement dit, donnez-lui une pomme, il croquera dedans en vous indiquant de quel arbre elle provient, quels pesticides ont été employés, quand elle a été récoltée etc... C'est donc une qualité particulièrement pratique pour identifier un cadavre et la cause de la mort. Cette fois-ci, on aura droit à des récits courts, tous aussi délirants les uns que les autres. C'est ainsi qu'on sera projetés dans le temps et dans l'espace, au milieu d'une terrible guerre de galaxies, pour revenir sur notre bonne vieille Terre et assister à un bal des morts-vivants. Autant dire qu'on retrouve tout ce qu'on a aimé dans la série : du fun à tous les étages. Un album certes dispensable puisqu'il est Hors-Série, mais ô combien jubilatoire !