L'histoire :
La RAS a organisé un symposium à l'hôtel Coconut Cabana de Las Vegas afin d'y fêter les derniers résultats de l'agence. Tony a pu venir accompagné d'Amelia et lui présenter quelques collègues de boulot. Le cibopathe est félicité par certains agents dans le cadre de la dernière mission qu'il a remplie avec John Colby. Alors que ce dernier boit un verre avec le directeur Applebee au bar de l'hôtel, Tony fait de même avec sa douce à une autre table. Il faut dire que l'endroit est fort chaleureux et qu'il y a de la vodka à base de betterave. Alors que le couple discute de sujets légers et sérieux, ils finissent par tomber d'accord et partent se marier avant de passer une nuit de folie dans une suite nuptiale. Tony est dérangé au petit matin par un appel du bureau. Caesar lui demande d'enquêter sur une grosse affaire. Accompagné d'Amelia, ils partent tous les deux sur les lieux du symposium pour le maintien de l'ordre, où tous les spectateurs ont été caramélisés !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tony Chu, détective cannibale est probablement l'une des séries les plus drôles qu'il nous ait été donné de lire, ou en tout cas une des plus atypiques. Les auteurs, John Layman et Rob Guillory, n'ont de cesse de raconter les aventures de ce pauvre enquêteur de la RAS dans un univers parfois gore mais toujours submergé par le second degré. Aucune situation n'est à prendre au sérieux, si ce n'est la menace d'un certain vampire. Ce dernier est d'ailleurs l'un des ingrédients présents dans la recette du jour. Les lecteurs auront droits à un mariage, à un combat haletant et même aux exploits de Poyo. Bien évidemment, les artistes nous servent l'ensemble sur fond de pouvoirs culinaires et de délires autour du poulet. Le scénario de John Layman est particulièrement inspiré et ses petites astuces narratives fonctionnent toujours. On sourit en découvrant la famille du directeur Applebee, on se gausse en découvrant les agents de l'USDA (Babycakes forever !) et on rigole à gorges déployées devant la résolution des assassinats. Rob Guillory renforce l'atmosphère délirante avec son trait personnel et cartoony à souhait. Cela confirme l'excellente tenue de cet album et de la série !