L'histoire :
Le groupe de Rick n’a cessé de se recomposer depuis le début de la catastrophe. De nouvelles recrues les ont rejoints dernièrement : le sergent Abraham Ford, le docteur Eugène Porter et la compagne du militaire, Rosita Espinosa. Une fois encore, les survivants échappent de peu à une meute de zombies. En route pour Washington, ils découvrent un camion contenant des matelas à l’intérieur. Ils choisissent d’y passer la nuit et profiter ainsi de ce confort inespéré. Durant la nuit, Rick, le chef du groupe, voit sa folie le saisir un court instant en parlant au téléphone avec sa femme décédée. Le lendemain matin, les deux enfants adoptifs d’Andréa et Dale disparaissent dans les bois. Fonçant les rechercher, Andréa ne retrouve que l’un des deux. Avec un poignard, Billy vient de tuer son frère Ben, sans aucune raison et sans saisir la gravité de son geste. Débute alors un débat houleux au sein du groupe : faut-il tuer le garçon au vue de sa dangerosité ? Une personne saine d’esprit n’aurait pu accomplir un tel acte…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec un format plus grand, une pagination rallongée et une qualité d'édition supérieure, la version Prestige fera forcément les yeux doux aux deux catégories de lecteurs qui existent : ceux qui ont déjà la précédente version de Walking Dead et ceux qui ne l'ont pas. La série la plus addictive de cette dernière décennie n'en finit plus de renouveler son intérêt via des rebondissements inédits et une tension omniprésente. Robert Kirkman injecte régulièrement de nouveaux personnages dans le groupe de Rick, apportant ainsi des enjeux inédits et intéressants. Cette fois, ils se rendent en direction de Washington où, visiblement, les explications et la solution à l'irruption des morts-vivants se trouveraient. Dans ce sixième recueil, l'auteur nous rappelle que ces derniers ne sont pas toujours la pire des menaces et va le faire de façon aussi violente que sadique. Une habitude chez Kirkman, un plaisir coupable pour le lecteur. L'expédition des héros frise la tragédie et nous continuons de la suivre alors que l'on sait très bien que le scénariste se joue de nous pour nous conduire là où on n'aimerait pas aller. Malin, efficace et bien pensé, ces caractéristiques s'appliquent aussi aux dessins de Charlie Adlard. Ceux-ci sont un modèle du genre, simple et équivoque, rude et rugueux. Un opus à ne pas lire en ayant faim, vous comprendrez pourquoi en le lisant...