L'histoire :
À genoux devant la tombe d'Andrea, Carl se confie à Lydia quant à l'importance de celle qu'il appelait dernièrement "maman". De son côté, Rick passe d'une personne à l'autre, rassurant ou encourageant chacun des suites du nouveau drame que la communauté a essuyé lors de la guerre contre les Chuchoteurs. Maggie est tendue lorsqu'elle le voit et elle lui déballe tout lorsqu'ils se retrouvent tous les deux. Elle n'accepte pas que son ami ait libéré Negan et voir ce dernier déambuler parmi tout le monde comme si tous ses actes passés étaient oublié. Rick comprend mais ne peut pas accepter plus longtemps de maltraiter un homme. Il lui annonce que Negan va bientôt quitter la communauté. Rick part ensuite voir Eugene. Il a appris que ce dernier communiquait via une radio avec une survivante. Eugene raconte tout et accepte que Rick échange avec Stephanie. Celle-ci se trouve assez loin de là et est d'accord pour que son groupe de survivants rencontre celui de Rick, mais pour cela, ils vont devoir se rendre loin de leur camp...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les dégâts occasionnés par le conflit entre le camp de Rick et celui des Chuchoteurs, ainsi que la résolution de celui-ci, ne laissent personne indemnes. En bon scénariste qu'il est, Robert Kirkman prend le temps de reconstruire ses personnages avant, bien sûr, de les torturer émotionnellement ou physiquement. Rick et Carl ont perdus Andrea, Maggie est en colère de voir le bourreau de son époux en liberté, etc. L'auteur n'est pas du genre à panser les plaies de ses héros, mais plutôt à répandre du sel pour attiser leurs douleurs et leurs chutes inexorables. Ce 29e tome réussit à maintenir notre intérêt alors qu'il ne fait que placer les nouvelles intrigues. Cette transition reste habile, même si on dénote peu de scènes mémorables, à l'exception de cette traversée urbaine. Parmi les protagonistes bénéficiant d'une mise en avant plus attentive, on évoquera Dwight et ses envies de pouvoir, Negan et sa volonté de renaître. Les excès d'autoritarisme de Rick le poussent progressivement dans les pas de ce dernier. Habile et efficace, le récit s'appuie sur une narration solide et capable de se renouveler. L'association Adlard-Gaudiano fonctionne toujours un peu plus et les pages de ce tome participent à ce travail impeccable sur l'atmosphère si particulière de Walking Dead. Un volet de transition qui nous maintient... en vie ! Evidemment.