L'histoire :
En découvrant une prison visiblement abandonnée, Rick et ses amis décident de s’en approcher pour éventuellement y établir résidence. Rick et Tyreese éliminent les quelques zombies errant autour des bâtiments, puis commencent à fouiller le bâtiment. Hormis quelques morts-vivants de-ci de-là, rien ne semble les empêcher d’y habiter. Ils approchent alors d’une pièce et remarquent que celle-ci est fermée de l’extérieur. Ils s’attendant à tomber sur une nouvelle vague de monstres et tombent abasourdis sur… quatre hommes assis à une table en train de déjeuner. Ces derniers sont en fait des prisonniers qui ont été enfermés par les gardiens avant que ceux-ci ne se fassent attaquer par les zombies. La réserve contient suffisamment de nourritures pour rassasier toute cette embardée. L’un des anciens taulards, Dexter, propose à Rick de lui faire le tour du propriétaire. Il découvre alors que seul le gymnase est encore rempli des créatures. L’ex-policier retourne voir Hershell et lui propose de vivre avec eux, afin d’être mieux protéger qu’à la ferme, ce que ce dernier accepte. La nuit à la prison n’est pas beaucoup plus calme puisque Julie et Chris décident de se suicider mutuellement afin de quitter ce monde pourri…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec des rebondissements nombreux et véritablement bien amenés, Walking Dead prend une tournure de plus en plus passionnante. Si la menace des zombies est permanente, elle n’est pas la plus effrayante : en effet, les réactions des survivants sont parfois proprement hallucinantes ! Ainsi le comportement de Tyreese suite à la mort de sa fille Julie est quasiment imprévisible du fait du caractère docile du personnage. Le héros, Rick Grimes, nous surprend également par son « pétage de plomb » progressif, qui nous montre une nouvelle facette de sa personnalité. Il en viendra même à établir une règle étonnement violente pour un homme de loi : « Tu tues, tu meurs ! ». Robert Kirkman fignole son scénario de telle sorte que ses personnages et leurs réactions paraissent crédibles. Les méchants ne sont pas forcément ceux que l’on imagine, c’est d’ailleurs l’un des attraits de cet épisode, qui saura vous surprendre à plusieurs reprises. Côté dessins, Charlie Adlard nous offre un travail beaucoup plus constant que sur le second volet, notamment en ce qui concerne les zombies et les décors. Le cadrage est vraiment impressionnant de maîtrise, tant celui-ci est cinématographique, le découpage dynamique nous permettant ainsi de ne pas nous ennuyer. Ce tome s’inscrit une fois de plus comme une référence dans l’univers horrifique, par son scénario travaillé et son visuel attractif. A dévorer, aaargh !