L'histoire :
Rick et sa petite bande, considérablement réduite depuis le début de l’aventure, se sont installés dans un nouveau « havre » : un lotissement fortifié, conçu pour résister aux attaques de zombies qui hantent à présent le monde. Les choses se déroulent à peu près calmement depuis leur installation, et la cohabitation avec les autres habitants est plutôt aisée. Mais cette situation est calme, trop calme… Précédemment, Rick avait fait connaissance avec « La colline », une communauté prospère, humaine et visionnaire. La colline est harcelée par un groupe de gros bras peu commodes, répondant au nom de Negan (du nom de leur chef). Ceux-ci leur imposent le don régulier de la moitié de leurs provisions, en échange de leur protection… Protection bien utopique, puisque le plus gros danger à l’horizon, c’est eux. Rick se met en tête de contrer ce groupe, persuadé des forces armées et tactiques de son camp. Mais cette décision sera fortement remise en cause par la rencontre du fameux Negan…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Fini le calme, après la tempête du tome 16. Le groupe est à nouveau embarqué dans un tourbillon de violence, apportant de nombreuses pertes et autant de chagrin. D’autant que ce nouvel ennemi est on ne peut plus coriace : tous tatoués, rasés et cicatrisés, les membres de Negan sont soumis à leur maître comme à un dieu. Celui-ci considère sa loi comme les prémices d’un nouvel ordre mondial. Armé de sa batte fortifiée aux barbelés, il brise les crânes aussi facilement que les espoirs… Les membres de la bande de Rick sont à nouveau confrontés à des ennuis bien plus graves que leurs peines de cœur. Robert Kirkman mélange savamment la peur et les problèmes quotidiens. Le fils de Rick mûrit, les couples se font et se défont… La communauté tente tant bien que mal d’avoir une vie normale, malgré le virus qui ravage allègrement la planète. Même les zombies semblent de plus en plus pourris, de moins en moins coriaces. Mais ils laissent place à un danger largement plus fourbe. Côté dessin, le trait est de moins en moins lisible. Certains personnages deviennent même difficiles à reconnaître, surtout les nouveaux que le lecteur n’a pas encore pris le temps d’identifier. Encore un havre d’illusion, encore un ennemi inhumain, encore des déchirements… The Walking Dead continue certes à tenir son public en haleine, mais commence peut-être à traîner dans la longueur.