L'histoire :
Alors que Jack est au chevet de son ancienne partenaire, un inspecteur entre dans la chambre et demande s’il sait ce qui est arrivé à Sara. Entre les deux hommes, le courant ne passe pas. En ressortant, le policier voit un vieil homme, le trouve suspect et le suit. Il arrive jusqu’à une petite boutique d’objets anciens où il s’entretient avec lui. Ce dernier lui dit que son rôle sera important pour les événements à venir. Sara se réveille enfin et après avoir la rencontre de l’inspecteur Gleason, décide de retourner voir le père Fiorentino afin de parler de ce qui a pu lui arriver. Le religieux dit ne rien savoir et Sara est prise d’un étourdissement, heureusement sans gravité. Le policier parle alors du vieil homme à la jeune femme qui veut alors le rencontrer. Le problème est qu’une fois sur place, la boutique est fermée. Sara décide de rentrer par derrière et utilise son Witchblade pour crocheter la serrure. Gleason a beau ne pas être d’accord, ils rentrent à l’intérieur et commencent à chercher d’éventuels indices. Ne trouvant rien, ils ressortent. A la sortie, des monstres les attendent…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis sa création, Witchblade nous dévoile des histoires intéressantes au croisement du polar et du fantastique, accompagné d’un visuel de première classe. Malgré un casting changeant régulièrement, les grands noms se sont succédé, pour à chaque fois enrichir un peu plus la mythologie du gant magique. Nous découvrons dans ce tome une héroïne mise à mal, recherchant la cause du malaise dont elle fut victime dans une église. Le scénario de Ron Marz est bien construit, alternant enquête et combat avec un certain dynamisme. On regrette par moment quelques lenteurs (assez rares), heureusement vite oubliées car le titre gagne progressivement en intensité. Ce second tome nous dévoile de nouvelles pistes scénaristiques pour la suite de la série, avec notamment une implication assez floue de l’église. Au dessin, Mike Choi, dont le travail sur X-23 nous avait emballés, remplace Francis Manapul. Ses planches sont plutôt réussies mais souffrent par moment d’une pixellisation assez laide (rare). La colorisation de Brian Buccelatto est exemplaire puisqu’elle vient compenser les légères baisses de forme du dessinateur, pour un résultat très au dessus de la moyenne. Une lecture divertissante et toujours aussi sympathique !