L'histoire :
Même en vacances, Sara Pezzini est une jeune policière pour qui le travail ne cesse jamais vraiment. Au beau milieu d’un rêve pour le moins éprouvant, elle est réveillée par la sonnerie de son téléphone. Au bout du combiné, son collègue et ami, Jack McCarthy, il lui demande de le rejoindre sur une scène de crime pour le moins curieuse. Sur place, elle se trouve face à une enquête pour le moins saugrenue : le premier corps, Alexander Perry, a été projeté de la fenêtre de l’appartement et a terminé son saut quelques mètres plus loin. En rentrant dans l’appartement, elle et Jack voient le corps de sa femme, assise et tenant un cadre… mais celle-ci ne les aidera pas plus car elle est également décédée. Les indices sont pour le moins inexistants et la seule piste que les policiers suivent est celle d’un asile duquel Lisa Perry se serait évadée. Le lendemain, Sara et son collègue se rendent donc auprès du Docteur ayant traité Mme Perry, mais celui-ci les envoie paitre en leur demandant un mandat. A peine les inspecteurs sortent-ils de l’immeuble, qu’ils voient le Docteur s’enfuir à toutes jambes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Série fleuve et culte aux Etats-Unis, Witchbladeest un exemple réussi du croisement entre le fantastique et le polar. Il s’agit également d’une création de deux artistes de grande renommée : Marc Silvestri et Michael Turner. L’héroïne, Sara Pezzini, est assez spéciale, puisqu’elle est porteuse d’une arme mystérieuse appelée « Witchblade », qui lui donne une force surhumaine. Cette arme symbiotique est évidemment largement convoitée par de nombreux ennemis, dont l’intention n’est jamais très bonne. La jeune femme exerce l’activité d’inspecteur et met ses capacités en action au service de diverses enquêtes. Ce premier tome n’est pas en réalité le premier de la série, puisqu’il débute au chapitre 70. Cependant l’ensemble est parfaitement compréhensible pour le quidam. On découvre au fil des pages les possibilités étonnantes de cette « chose » que possède Sara et qui la dévêtit assez vite. Pour profiter des jolies courbes de la demoiselle, le graphisme a été confié à Francis Manapul (7 guerrières), qui nous montre une nouvelle fois son talent au gré d’un trait précis et dynamique. Or les occasions de tomber sous le charme de Sara sont nombreuses, tant pendant les scènes d’action que sur de pleines pages (assez nombreuses). Avec un visuel flamboyant et une histoire surprenante, cet album est une vraie bonne surprise qui donne envie de découvrir rapidement les aventures suivantes de la jolie Sara Pezzini, mais aussi peut-être les précédentes. Espérons…