L'histoire :
Sara n'en peut plus : elle veut des réponses concernant le Witchblade qu'elle porte. Elle espère que le vieux marchand asiatique pourra enfin lui fournir des éléments de réponse. S'il ne répond pas vraiment dans un premier temps, celui-ci accepte néanmoins de dévoiler, au travers d'une vision, les précédentes porteuses de l'item. Sara découvre alors que le bracelet a voyagé tout autour du monde au travers de nombreuses époques. Avec cette vision marquante, la jeune femme comprend enfin qu'elle cohabite avec lui et qu'à aucun moment, elle ne doit laisser l'esprit du Witchblade prendre possession d'elle. Un peu plus tard, elle se rend à la piscine, où elle croise l'une de ses amies d'enfance qui récemment a connu le bonheur d'avoir des jumelles. Après l'avoir laissé, Sara commence à se sentir seule. Elle qui est si jolie, n'arrive pas à avoir une véritable histoire d'amour avec un homme, à son grand regret…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Witchblade figure clairement parmi les séries marquantes du catalogue de l'éditeur américain Image Comics. Pourtant, malgré une longévité assez importante (plus de 130 chapitres), les auteurs ne s'étaient guère posés afin d'explorer plus en amont le personnage de Sara. Malgré ses atouts physiques indéniables – elle est belle et sexy – celle-ci n'a jamais mené une véritable relation amoureuse. Entre un ami dans le coma et un collègue qui l'attire fortement, elle ne sait plus vraiment que faire. Surtout que le temps passe… Le scénariste Ron Marz exploite cette partie obscure, tout en évitant de tomber dans le mélodrame. Il alterne ces séquences avec d'autres dévoilant les origines du Witchblade. Les limites de l’exercice se situent dans un manque d'action (et d'enquête), qui devrait être plus présent dans le tome suivant. Pour les dessins, Mike Choi et Stephen Sadowski alternent les pinceaux et les crayons, avec pour chacun un style bien rodé et plutôt réussi. Petite particularité de ce tome : le premier chapitre est illustré par de nombreux dessinateurs prestigieux (dont l'un des créateurs, Marc Silvestri) qui se partagent la pagination à hauteur de deux ou trois pages chacun. Moins rythmé que les autres volets, ce 4e opus reste pas moins une lecture agréable.