L'histoire :
Cet album contient 6 histoires :
- Viande sèche : Un zombie partage ses états d’âmes sur sa triste condition. Une vie de zombie n’est en effet pas facile au beau milieu des humains « normaux »…
- La seconde phase : Monsieur Jean fait toujours le même cauchemar : il rêve qu’il a été amputé des deux mains et que sa femme et ses filles sont morts. Ouf, il se réveille dans son lit et peut appeler Claudia, une femme pulpeuse et fatale…
- Jack le tapeur : Jack se réveille au milieu des cendres de son chalet, ravagé par un incendie. Lui-même est complètement carbonisé, mais il se réjouit que le coffre contenant tout son argent soit sauf…
- Horror House : Deux couples de jeunes gens décident de faire un tour dans un train fantôme. Ils ont peur dès l’achat des tickets : le guichetier a les chairs en lambeaux, ravagé par la peste…
- L’invasion des insectes cavernicoles : Sans raison apparente, dans le compartiment d’un train, un vieil homme confie une caisse de petit animal à un autre homme. Ce dernier rentre chez lui avec la caisse et ne l’ouvre qu’une fois dans le salon. C’est une sorte de chenille géante qui en sort. Qu’importe : il la chouchoutera et l’imposera à sa « femme »…
- Herbert West reanimator : Un médecin de Boston qui a participé à de terrifiantes expériences de réanimation aux côtés du Docteur West, tente de retrouver une vie normale. Un soir, une jeune femme au dos couvert d’hématomes sonne à sa porte. Elle se prénomme Kate et elle est très belle. Il la soigne et sympathise durablement avec elle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La couverture – sublime et abominable – n’en fait pas mystère : édité par les hispaniques éditions Diabolo, Various Horror visions est un recueil d’histoires courtes dédiées au genre horrifique. Zombies, créatures vampiriques, monstres frankensteiniens ou bestioles gluantes et rampantes seront vos compagnons de lecture, pour des scénarios courts et… un peu flous. En effet, il n’y a pas vraiment de propos ou d’intrigue globale à travers ces séquences indépendantes, qui ont toutefois le mérite de faire la part-belle aux ambiances d’épouvante. Ces six histoires courtes – quatre sont en noir et blanc et deux toutes en couleurs – sont donc à prendre comme autant d’échantillons du cinéma de genre horrifique. Édité au format comics, le recueil repose essentiellement sur le génie artistique de SantiPérez, un dessinateur espagnol surdoué pour le registre réaliste. Ses profondeurs de champs, ses noirs encrés sépulcraux, ses plongées et contreplongées font tous honneur aux frissons requis par le registre. On se situe ici dans une veine proche de Derek Riggs (le dessinateur d’Eddy, le zombie mascotte d’Iron Maiden), et il y a bien pire comme comparaison.