L'histoire :
Benjamin demeure totalement ébahi par ce qui vient de lui arriver. Hier, il était encore un paisible employé de bureau s'essayant à la carrière de romancier. Il est aujourd'hui l'héritier d'un empire intersidéral et s'est enfui dans un vaisseau avec Tara, une amie d’enfance qui se trouve être une garde du corps. Cur, un autre de ses protecteurs, manœuvre habilement leur navette, mais il ne parvient pas à éviter quelques tirs ennemis. Ceux-ci les forcent à atterrir sur une planète inconnue. Le nouvel héritier est ravi, il rêve d'observer des paysages inédits et du coup, il est pleinement servi. Il accompagne Tara en quête de provisions, mais doit dissimuler par dessus tout son gant magique. A peine arrivé, Benjamin remarque qu’une femme et son enfant s'apprêtent à être rossés par un minotaure. Il intervient mais reste surpris de constater que les victimes ont très peur de lui. Benjamin n'est pas au bout de ses surprises : Tara lui révèle que son père, l'Empereur déchu, dirigeait son univers d'une main de fer, tel un dictateur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le légendaire Stan Lee est loin d'être à la retraite. Il le prouve avec la création des séries Starborn, The Traveler et Soldier Zero. Si The Traveler est un ratage complet, Starborn se montre plus intéressant. Le jeune scénariste Chris Roberson génère en effet un contexte efficace. Son héros, l'employé de bureau Benjamin, découvre du jour au lendemain son statut d'héritier, secrètement protégé depuis toujours par sa meilleure amie. Le premier opus démarrait en trombe et se révélait plutôt jouissif. La suite des aventures de Benjamin se révèle tout de même moins surprenante. Les courses-poursuites s'enchainent et heureusement, quelques rebondissements surprennent vraiment. Ainsi, Benjamin découvre qu'il ne fait pas vraiment partie des gentils : son père était une sorte d'Hitler interstellaire ! C'est la principale révélation de cet album et il est un peu dommage que la suite ne soit qu'une succession de tirs échangés. Notez la présence de Soldier Zero sur la fin de l'album, pour une apparition sympathique. Visuellement, Khary Randolph est moins en forme qu'auparavant ; et l'aide de Matteo Scalera ne parvient pas à faire illusion. Les dessins sont donc moins fignolés. Malgré ce second volet moins flamboyant, Starborn reste la meilleure série de la nouvelle vague de créations signée Stan Lee.