L'histoire :
En 1959, une explosion se produit au 86e étage de l'Empire State Building. Tranquillement chez lui en train de lire, John alias Amazing Man reçoit la visite surprise de The Eye, un œil spectral. Ce dernier est venu le prévenir de l'incident qui s'est produit dans l'immeuble mythique. Profitant de sa condition, il a visité les lieux et a vu plusieurs choses étranges. Tout d'abord, il a reconnu dans les décombres le corps sans vie de Jane Gem-35 alias The Magician From Mars, une de leurs amis. Aussi surnommé Green Mist par ses ennemis, John se transforme en un nuage vert et se rend en compagnie de The Eye sur les lieux du drame. Pour savoir ce qui s'est passé, Amazing Man use d'une de ses capacités pour identifier l'auteur du méfait. Il semblerait bien qu'il s'agisse d'un individu bien connu. L'heure est venue de réunir tous les sur-puissants du monde pour s'opposer à cet ennemi issu du passé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si aujourd'hui les super-héros de DC Comics ou Marvel sont parfaitement identifiés de la plupart des lecteurs de comics ou même du grand public, il existe une quantité astronomique de personnages dotés de pouvoirs qui sont apparus un jour ou l'autre dans l'histoire. Parmi les éditeurs à avoir tenté l'aventure, Centaur Publications lancera une trentaine de héros entre 1936 et 1942, cessant ses activités faute d'un distributeur fiable. Découvrant tout ce monde il y a une quinzaine d'années via un ami librairie, Jean-Michel Ferragatti eut l'envie de partager cette découverte avec le plus grand nombre. Il eut l'idée de reprendre les personnages et les embarquer dans une nouvelle aventure, mais pas que ! Afin de bien nous faire comprendre qui ils sont, le récit alterne des pages modernes et des épisodes vintage. Ceux-ci sont l'œuvre d'artistes comme Bill Everett ou Paul Gustavson et ont été retravaillé en terme de colorisation par Reed Man. Graphiquement, cela donne un patchwork de styles variés et qui ravira les amoureux de comics et les plus curieux. Agrémenté de fiches explicatives sur les personnages ou épisodes, l'ouvrage est vraiment intéressant et ne pêche au final que par un seul défaut notable : il est trop court ! Entre la découverte des pages issues du Golden Age et les nouvelles illustrées par le très bon Marti, la lecture de Centaur Chronicles laisse entrevoir de belles choses. La suite nous le confirmera vraisemblablement.
