L'histoire :
Alanna Wolff et Jeff Byrd opèrent tous deux comme avocats au sein du même cabinet. La majorité de leurs clients n'est pas commune, puisqu'il s'agit de monstres et de créatures bizarroïdes. Pour leur dernière audience préliminaire, ils essaient notamment de trouver un arrangement avec le juge. Leur client, Sodd, est une créature entièrement composée de végétaux. Il est accusé par le procureur de la mise en danger d'autrui, de destruction de biens et d'incitation à l'émeute, tout ça dans un jardin botanique. Malgré leurs arguments, le procès aura bien lieu. De retour à leur cabinet, leur secrétaire les avertit qu'un homme les attend depuis un moment. Celui-ci voudra savoir comment se séparer d'Herbert, le chien qu'il a ramené à la vie, malencontreusement. En effet, lors d'une ballade dans le parc, le client a trouvé une branche et s'en est servi pour se frotter le dos. Or, il s'agissait d'un item magique...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est en 1995 que l'américain Batton Lash s'est lancé dans Les Avocats du surnaturel. L'idée est simple : et si les monstres avaient aussi droit à un avocat ? Ce sont donc plusieurs affaires que l'on va suivre dans ce premier album réunissant les 4 premiers numéros de la série (elle en comporte 23). Disons-le d'emblée, le résultat est clairement dispensable. Les récits sont ennuyeux et les efforts de traduction pour rendre amusant les jeux de mots et les situations ne fonctionnent aucunement. On finit par trouver le temps long à parcourir l'album. Les quelques clins d'œil glissés ici et là par Batton Lash ne viennent pas redresser un niveau très bas, qui n'est même pas compensé par la qualité des dessins. Le style manque de finition et l'ensemble paraît souvent grossier. D'après leur pitch, Les Avocats du surnaturel avaient de quoi nous promettre de bons délires ; ils nous auront juste donné envie de solliciter notre assistance juridique pour voir si l'on n'a pas été victime d'un lancer de bouse...
