L'histoire :
Lyra Constance, chanteuse du groupe de rock Constance 9, vient d'assister à un concert abominable et rentre chez elle en passant par des ruelles un peu sombres. Elle croise un clochard qui l'interpelle. Il souhaite savoir si la jeune femme lit la Bible et si elle entend des voix. Lyra lui répond par l'affirmative dans le second cas et le laisse après lui avoir filée quelques pièces. Plus loin, des démons apparaissent et se ruent sur elle. La chanteuse prend ses jambes à son cou et en vient à monter en haut d'un immeuble. Proche du rebord, elle finit par chuter. Non loin de là, un homme grand, blond et possédant une paire d'ailes la voit. Celui qui semble être un ange s'envole à toute vitesse vers elle. Il se débarrasse des démons en faisant apparaître une guitare électrique qui envoie des éclairs. Lyra poursuit sa chute et finit par, non pas s'écraser contre le bitume, mais plonger dans une sorte de drôle de liquide. Sirian, le type ailé, fonce alors lui aussi dans cette substance et la ressort. La chanteuse n'est plus la même désormais. Elle est devenue un démon...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Branchez la guitare... Entonnez le tambour... Moi, j'accorde ma basse... Un, deux, trois, quatre ! Préparez-vous à l'inattendu avec Eternal Descent, une nouvelle série lancée par le frais éditeur French Comics. Auréolé d'une certaine réputation aux USA, le titre s'invite avec un genre assez atypique qu'est la fantaisie rock gothique. Ce premier album raconte les déboires d'une chanteuse de rock, Lyra Constance, qui devient un démon mais s'allie avec Sirian, un ange, afin d'empêcher les suppots de Satan d'envahir la Terre. Pour cela, ils utilisent des pouvoirs spectaculaires dont certains proviennent même d'instruments de musique ! Ne tournons pas autour du pot, le scénario n'est pas vraiment grandiose. L'ensemble est relativement linéaire et les rebondissements ne surprennent pas vraiment. Pourtant, si l'on aime les ambiances sombres et le métal qui tâche, cela ne sera pas la même affaire. Avec des références qui feront plaisir comme des apparitions de guest-stars comme Wayne de Static-X ou des membres d'Atreyu, les auteurs essaient de mettre en place une mythologie un peu trop obscure encore, mais qui parle aux amateurs du style musical cité. Visuellement, sans être géniaux, les dessins restent très corrects. Alors que la suite devrait offrir en invité de luxe le guitariste virtuose Joe Satriani, essayez déjà de plonger dans cette première ode au démon de la guitare... Six six six... the number of the beast...
