L'histoire :
Parti sur les routes avec son Ka-tet, Roland Deschain, jeune pistolero, s’est vu confié une mission pour le moins périlleuse : il doit découvrir si le cavalier et son organisation se sont ralliés à Farson. Sur la route, il fait la rencontre de Susan Delgado, future épouse du maire, pour qui il éprouve d’emblée une attirance. Au détour d’une promenade à cheval, il lui avoue son amour et l’embrasse. En retrouvant ses amis, il apprend que Farson se dirige avec ses hommes vers l’est et décide donc de partir dans cette direction. Au détour d’un long corridor, Roland commence à entendre des voix et presse la foulée de son cheval. Il découvre à la sortie un endroit surnommé la roche suspendue au dessous duquel se trouve des citernes à essences, mais aussi un peu plus loin des machines de guerre provenant du vieux peuple. Pendant ce temps, Jonas s’est renseigné sur la véritable identité de Roland et de ses compagnons. Dorénavant il sait qu’ils ne font partie de l’affiliation mais que l’un d’entre eux est un pistolero…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Stephen King est un grand romancier, capable de créer des univers ou des ambiances très prenantes. L’adaptation en comics d’une de ses séries fleuves, La Tour sombre, est un projet qui a particulièrement été soigné par l’éditeur américain, les dessinateurs Jae Lee et Richard Isanove, et le scénariste chevronné, Peter David. Si le premier tome nous montrait l’apprentissage de Roland pour devenir pistolero avant de partir en mission, le second, quant à lui, nous dévoile logiquement le début de son périple. Le souci principal de ce comics (au format BD) concerne le manque évident d’ambiance : les personnages sont peu attachants et la construction du récit un peu chaotique. L’histoire d’amour entre Roland et Susan n’est même pas émouvante, c’est dire… L’ensemble est clairement destiné aux fans de l’œuvre. Tout est fait pour qu’ils se sentent en terrain connu, notamment au détour des tournures de phrases qui déstabiliseront le quidam par leur formulation. La partie visuelle est par contre d’un meilleur niveau, avec une colorisation de qualité, les personnages souffrent d’un léger manque de détails et du « symptôme du poseur » ! Bref, belle mais un tantinet ennuyeuse, cette série semble s’essouffler quelque peu. Espérons que le 3e et dernier tome de cette première partie redresse le cap, sous peine de voir sombrer le navire.