L'histoire :
Dans un immeuble, à 4h30 du matin, cinq membres de la Criminelle font une descente. Leur cible est un certain Tobias Strickland, le suspect principal dans une affaire d'enlèvement et de meurtres de jeunes femmes. Après avoir forcé l'entrée de l'appartement, les policiers tombent sur un individu à la force surhumaine. Ne parvenant pas à le maîtriser, ils lui tirent dessus lorsqu'il les attaque. Tobias finit par chuter par la fenêtre et tombe dans la rivière un peu plus bas... Plus Tard, Liam profite de la fin de son service pour passer du temps avec sa femme, Hope. Elle est peintre et doit prochainement exposer dans une galerie. Ils dînent tous les deux lorsque la sonnette retentit. Il est tard et Liam se demande de qui il s'agit. Deux hommes demandent à voir Hope et prétendent qu'ils sont là par rapport à la galerie. En rentrant, un des deux types se jette sur Hope et la mord au niveau de la jugulaire. Le policier ne peut rien faire et finit par être assommé. Il se réveille deux jours plus tard à l'hôpital. En apprenant que Hope a été enterrée pendant qu'il était inconscient. Il se rend au cimetière où il découvre une tombe vide. Sa femme approche de lui, elle est désormais une vampire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Publié aux U.S.A. chez Image Comics, Graveyard Shift est la seconde collaboration entre le scénariste Jay Faerber et le dessinateur espagnol Fran Bueno après Noble Causes (inédite en France). Pour ce récit en quatre parties, les deux auteurs nous proposent un thriller horrifique assez classique. L'histoire nous fait suivre le policier Liam qui est prêt à tout pour sauver sa femme Hope, qui est devenue une vampire. Assez nerveux, le récit est loin d'être désagréable mais souffre d'un terrible manque d'originalité. Entre la découverte des capacités des pouvoirs vampiriques par le couple puis l'appel à l'aide d'une professionnelle du surnaturel, de nombreuses séquences semblent avoir été collées à la trame principale pour lui donner un semblant de consistance. Le côté « gang de vampires » n'apporte rien non plus. Graveyard Shift n'a pas la finesse d'écriture de Day Men et ne risque pas de surprendre son monde. C'est dommage car malgré quelques maladresses, le trait de Fran Bueno est plutôt correct. Les personnages sont bien dessinés, les décors soignés (surtout au début de l'album) et les cadrages efficaces. Au final, nous avons là une lecture loin d'être mordante !