L'histoire :
- S.O.S os en danger : Les castors juniors font des fouilles dans les environs de Donaldville afin de décrocher leur médaille en paléontologie. Leur limier officiel renifle tout ce qu’il peut, afin trouver des os. Soudain, il tombe sur un os colossal. Les castors tentent de le dégager, mais il est profondément enfoui. Ils enlèvent alors des rochers en bas de la colline afin de le dégager. Soudain, une partie de la colline s’écroule laissant apparaître le squelette d’une créature qui rongeait l’os…
- Sauvons le lac : Les castors juniors font de la publicité pour la vitamine Z afin de gagner un peu d’argent. En effet, grâce au chèque touché, ils vont pouvoir s’acheter de nouveaux patins à glace. Leur but, bien sûr, c’est de gagner le tournoi de patinage du lac Cristal. Tous ensemble, ils se rendent sur le lac afin de se préparer pour les épreuves. Riri, Fifi et Loulou démarrent leur glissade sur la glace quand, soudain, ils se retrouvent englués comme dans de la colle. Il semble que l’eau du lac soit en train de devenir immonde…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 17ème tome de la Dynastie Donald Duck, consacrée à l’œuvre de Carl Barks, concentre une pléiade d’histoires mettant en scène les Castors Juniors. Pour la création et l'animation de ces derniers, Barks s’est inspiré des boys scouts des années 60 et en a attribué la vocation vertueuse au trio de neveux de Donald. Après un prologue sur leur genèse, s’ensuivent ici moult histoires consacrées à ces protecteurs de l’environnement, défenseurs des animaux et possesseurs du fameux manuel. Ils entrent en scène dans de nombreuses histoires, souvent pour empêcher leur oncle Picsou de détruire la nature à des fins vénales. Cependant, ils apportent aussi leur aide à leurs deux oncles quand le besoin se fait sentir. Carl Barks leur fait jouer ce rôle de protecteur pour sensibiliser les jeunes lecteurs sur l’importance d’avoir un minimum de sens moral envers la nature. Le succès de leurs aventures passe aussi par des scénarios bien construits, pleins d’humour et qui donnent souvent un sens moral aux récits. Notez aussi que sur la plupart de ces histoires, à partir du début des années 70, Barks ne dessine plus, mais écrit totalement les scénarios, alors qu’il est déjà à la retraite. Le dessin reste néanmoins de la qualité de celle de Barks, car les standards et gabarits qu'il a mis en place sont encore scrupuleusement respectés.