L'histoire :
Par une nuit de septembre 1878, la détective Lady Mechanika observe les environs du haut d'un toit. Seule survivante des expérimentations d'un savant fou, elle essaie de mettre la main sur la créature qui sème depuis quelques temps la pagaille en ville. Elle doit se presser car des émissaires de Lord Blackpool, un riche magnat, sont aussi à sa recherche. Lady Mechanika est la première à réagir et la première à coincer la créature. La jeune femme est surprise car le monstre parle, et très bien de surcroît. La détective l'interroge alors sur ses origines et sur le maître dont il ne cesse de parler. Alors que le monstre dit se nommer Ucky, il annonce à Lady Mechanika que c'est elle qui l'avait prénommé ainsi. Surprise, celle-ci n'a pas le temps d'avoir des explications qu'une balle tirée par un des sbires de Lord Blackpool traverse le crâne d'Ucky...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien connu des fans de comics du rayon import, Lady Mechanika est une série de Joe Benitez se déroulant dans un univers steampunk. Ce récit de science-fiction raconte les aventures d'une jeune femme assez particulière puisque son corps est composé de pièces mécaniques. À la recherche de son passé, elle mène des investigations l'amenant le plus souvent à se confronter à des ennemis retors. L'histoire proposée par Joe Benitez est assez classique, le coup de l'amnésie n'étant pas vraiment une idée nouvelle. Même si l'on ne sera guère surpris par les rebondissements proposés par l'auteur, le récit n'en reste pas moins agréable à suivre. La narration est assez dynamique mais souffre parfois de séquences bien trop verbeuses, alourdissant du coup la lecture avec des informations loin d'être indispensables. Le gros point fort de ce premier opus est sans nul doute les dessins de Joe Benitez. L'auteur a parfaitement pris en compte les petits détails propre au steampunk pour façonner son univers. Les tenues sont très belles et l'héroïne a un côté envoûtant. Le point négatif du visuel est son irrégularité. Joe Benitez a mis plusieurs années à réaliser les quatre épisodes de ce tome et on ne peut s'empêcher de constater le manque de soin au niveau des décors, bien peu présents. Auréolé d'une forte popularité, la série Lady Mechanika n'est pas aussi flamboyante que prévue, mais se veut une lecture simplement agréable.