L'histoire :
Episode 1: Picsou, comme à son habitude, travaille tard à son bureau, lorsqu'il remarque que les frères Rapetou tentent encore une fois de le voler. Pas de panique, il possède toutes les nouvelles technologies possibles pour les capturer. Alors qu'il parvient à neutraliser les Rapetou, une secousse se fait ressentir. Picsou se rend compte que son dépôt n'est plus à Donaldville mais au beau milieu d'une jungle. Alors qu'il tente de trouver une explication, Oscar Rapace fait son apparition dans le dépôt. C'est lui le responsable de ce petit exercice de télétransportation. Picsou ne comprend pas, mais il est bien décidé à ne pas se laisser déposséder de son argent. Seulement voilà : ce n'est pas l'argent qui motive Oscar Rapace et son équipe de superméchants, les bad-7. Il cherche en effet un objet précis que possède Picsou, aux côtés de son sou fétiche : il s'agit de l'ultrapod-1. Voilà le premier objet qui va le conduire vers la conquête du monde...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La saga Disney rééditée par les éditions Glénat s'oriente cette fois vers les super héros, qu'ils soient gentils ou méchants. Moult personnages Disney reprennent ici du service en tenues collantes et super-slips : Mickey, Dingo, Picsou, Donald, Daisy…vont devenir des ultrahéros sous le commandement d'Iga Biva. Leur but : retrouver Picsou et empêcher Oscar Rapace de découvrir l'ultramachine. Ce génie machiavélique s'est en effet associé à toute la clique de anti-héros que compte la saga de Donald : Pat Hibulaire, le fantôme noir ou Flairsou lui-même. Ensemble, il forment les bad-7. Cette saga parodique et fantastique n'est pas nouvelle : les superhéros existent déjà depuis longtemps chez Disney, comme le prouvent Fantomiald et Super Dingo. Les apparences et les compétences de ces deux là sont donc logiquement exploités, mais ils vont devenir encore plus puissant grâce à Iga Biva. Si cette aventure en deux tomes surfe sur la mode du moment, son originalité n'est pas... fantastique. A réserver aux novices des univers Disney, ou aux yeux tolérants des plus jeunes, mais surtout pas aux fans de la ligne fictionnelle de Carl Barks.
