L'histoire :
Un enfant se tient devant l’entrée écroulée de l’ancienne mine de la famille Swanson. Il essaie tant bien que mal de creuser, gémissant du manque de nourriture. Il s’agit en fait d’un gamin infecté par les mystérieuses fleurs carnivores. Soudain, il se retourne, prêt à attaquer, mais il est neutralisé d’une balle dans la tête par un chasseur, une femme, une indienne. Elle fait partie d’un groupe de chasseurs venus de Seattle sur la piste d’un de ces êtres démoniaques. Au même moment, Lady Hellaine, Goodwill et Rory, la jeune fille recueillie, se préparent pour se rendre à l’église de la ville assister à une messe. Le prêtre rappelle par un sermon la règle à suivre depuis que les meurtres ont commencé dans la ville. Il demande à la population de respecter le couvre-feu car le diable de Woodsburgh sévit dans les rues. Seules une enfant et une jeune femme en ont réchappé. A la sortie de l’office, Lady Hellaine, accompagnée de Rory, rencontrent Jonathan. Il trouve le geste de Lady Hellaine, d’avoir recueilli du jour au lendemain Rory, très généreux. Pendant ce temps, chez les Swanson, la mère de Gregor lui demande de mieux connaître Lady Hellaine avant de vouloir se marier avec elle. Elle pense que cette femme cache quelque chose de terrible…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’autrice italienne Mirka Andolfo poursuit son récit fantastique au cœur du grand Nord américain, dans la petite ville de Woodsburgh, bourgade dans laquelle sévit un meurtrier sanguinaire plus connu sous le nom de « diable de Woodsburgh ». Ce second volume se compose de deux chapitres dans lesquels on en apprend un peu plus sur, d’abord la mystérieuse Lady Hellaine et son acolyte monsieur Goodwill, puis sur ce mal étrange, ces mystérieuses fleurs qui se nourrissent et parasitent les humains. L’intrigue se développe au travers du plan machiavélique de Goodwill et Lady Hellaine, mais aussi des chasseurs dont on apprend beaucoup sur leurs coutumes. En effet, ils cuisinent les bourgeons des créatures qu’ils tuent, afin de les manger pour en retirer de la force et de l’immunité contre leurs acides. Ce que l’on ne sait toujours pas, c’est à quoi on a affaire dans cette histoire : démon sanguinaire, parasite ou plante carnivore ? Et qui se cache sous le nom de diable de Woodsburgh ? Mirka Andolfo conserve le secret pour le moment et mène son récit à l’aide d’un dessin semi-réaliste impeccable, fluide et dynamique. La suite à venir semble prometteuse. De nombreuse questions vont certainement trouver leurs réponses dans cette mystérieuse affaire de diable de Woodsburgh et de mine maudite.