L'histoire :
Il y eut l'éclair aveuglant, puis le tonnerre sourd et meurtrier. Ainsi débuta la fin du monde. Une grande partie de l'Humanité a été tuée sur le coup. Menant la résistance contre cette attaque venue de l'espace, la professeur Jsana Juric et le colonel Takeshi Nakamura ont réuni autour d'eux des survivants du monde entier et donc de nombreux enfants désormais orphelins. Ces derniers seront les parfaits combattants de demain et, afin d'être évalués, ils sont envoyés en petit groupe dans des zones dangereuses à bonne distance de la base principale. Leur objectif est simple : revenir vivants. Jonas fait partie de ces orphelins et il est l'un des premiers à comprendre qu'il s'agit d'une épreuve. Tous se mettent en route, certains sont plus faibles, d'autres cachent leur peur en créant de la tension au sein du groupe. Petit à petit, une solidarité se crée au sein de cette dizaine d'orphelins. Lorsqu'ils traversent une forêt, l'un d'eux se sacrifie en voyant un ours enragé les attaquer. De retour au camp, Jonas et les autres font partie des meilleurs. Chaque jour, ils auront droit à un traitement spécial afin de les rendre plus puissants et plus résistants pour vaincre les extra-terrestres qui ont meurtri leur planète...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La collection Glénat Comics s'enrichie, avec Orphelins, d'un titre provenant d'Italie ! Publiée aux éditions Bonelli, cette série s'épanouit dans un registre dans lequel les américains excellent : la science-fiction. L'histoire prend place au lendemain d'une Terre qui a subi une attaque colossale et inattendue venue de l'espace. L'Humanité est aux abois et la résistance se forme. L'espoir réside notamment dans des orphelins qui vont être surentraînés et subir des batteries de tests médicaux pour devenir des super-soldats. Le scénariste Roberto Recchioni est visiblement un grand fan du genre puisque l'on retrouve dans son récit tous les éléments habituels d'une telle série. Sa narration alterne entre les premiers entraînements de ces orphelins et leurs opérations futures. L'ensemble est très efficace et l'immersion immédiate. Sans être révolutionnaire, ce premier opus fait le travail en introduisant des personnages attachants et un conflit qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Les deux dessinateurs, Emiliano Mammuncari et Alessandro Bignamini, illustrent à tour de rôle cet album et nous explosent les rétines avec des planches très réussies. Si on retrouve parfois certaines influences provenant d'artistes comics comme Terry Dodson, leurs styles sont suffisamment personnels pour nous combler. La colorisation est en outre très bonne. Si les amateurs de cinéma adoreront à coup sûr la séquence d'introduction qui évoque Terminator 2 ou celle du débarquement sur la planète alien qui rappelle Starship Troopers, sachez qu'Orphelins a tout pour satisfaire les lecteurs. Une belle découverte.