L'histoire :
Cinq amis, tout juste diplômés, parcourent une forêt afin d'y enterrer une capsule-souvenir. Il s'agit de leur dernier jour ensemble, avant que chacun ne parte dans des directions différentes. Grady saisit une pelle et la plante dans le sol pour creuser. Au premier coup, un bruit métallique résonne. Alors qu'il dégage la terre qui se trouve dessus, il trouve une sorte de porte avec son nom dessus. Les noms de ses amis y figurent également, à l'exception de celui de Billy Ryder. Cette ouverture est en réalité celle d'un bunker. Curieux, ils décident d'y descendre et de chercher une explication concernant la présence de leur nom sur la porte. En bas, ils trouvent des documents avec une lettre destinée à chacun d'eux, tous sauf Billy. Les différents courriers ont été écrits par eux-même dans le futur. Il y est fait mention qu'ils sont responsables de la fin du monde. Au départ, ils mettent en doute l'authenticité des lettres mais comprennent vite qu'elles ne sont pas fausses. Vont-ils pouvoir changer l'avenir ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Letter 44, The Bunker est la seconde série issue du catalogue de l'éditeur américain Oni Press choisie par Glénat pour sa collection comics. Avec sa couverture réalisée par l'excellent (et trop rare) Francesco Francavilla, The Bunker se focalise sur cinq personnages, tous amis, qui tombent sur un mystérieux bunker dans lequel ils apprennent que la fin du monde à venir sera dû à certains de leurs choix. L'intrigue de The Bunker débute très bien et mêle allègrement thriller et science-fiction. Des références viennent immédiatement à l'esprit comme le manga 20th Century Boys ou la série télé Lost. Le scénariste Joshua Hale Fialkov, que l'on a pu voir à l'oeuvre sur des séries Marvel, place méticuleusement ses pions et alternent progressivement différentes séquences narratives, certaines nous dévoilent le futur, d'autres comment certains liens entre les héros ont pu évolué. Après un début en fanfare, l'histoire marque un peu le pas par la suite mais présente suffisamment d'attraits pour que l'on surveille de quoi serait faite la suite. Joe Infurnari met en scène le récit avec un trait plutôt original et agréable. Le petit côté épuré de certaines cases est compensé efficacement par une palette de couleurs restreintes et ad hoc. Le début de The Bunker est donc suffisamment accrocheur pour trouver son public.