L'histoire :
L'agente America n'est pas au bout de ses peines : l'homme quelle traque est un professionnel et il est puissamment armé. Pire, elle sent qu'elle a perdu ses pouvoirs et est bien moins puissante qu'avant. Cela ne la freinera pas pour autant. Le cambrioleur saute du haut du building en passant par la fenêtre. Sans hésiter, elle se jette également dans le vide et tombe sur lui. L'atterrissage est compliqué, d'autant que le voleur se lève avant elle. America reçoit un gros coup dans le visage et, n'étant plus invulnérable, elle ne parvient même pas à se relever. Heureusement, la police arrive à temps ! Elle se retrouve à l'hôpital pour la première fois de sa vie. Elle était dans le coma, sans arriver à comprendre comment cela est possible. Son coéquipier lui rend visite et lui conseille la prudence vu son nouvel état. Cependant, America n'est intéressée que par une chose : que voulait voler le malfrat dans le laboratoire de Herocorp et pour qui travaille-t-il ? Elle décide même de continuer l'enquête tout de suite, sans attendre les soins dont elle a besoin. Elle se lève donc de son lit et sort dans le couloir. Pas pour longtemps cependant car elle s'évanouit de faiblesse. La nouvelle vie d'America risque d'être compliquée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici une nouvelle Super héroïne qui en jette ! America, ou plutôt Bernadette Callaway, a tout pour plaire aux lecteurs de Graph Zeppelin : anarchiste dans l'âme, provocatrice et sexy à souhait, la jeune écervelée aime se battre et surtout recevoir des coups ! Tête brûlée, elle est heureuse d'avoir perdu son invincibilité pour ressentir là douleur : elle va même jusqu'à rajouter des fils de fer barbelés à son costume pour que ça fasse encore plus mal ! Cette nouvelle série s'adapte à ce personnage décalé et déjanté avec un rythme d'enfer. Le début se débarrasse des présentations et plante d'emblée une grosse scène d'action. Le reste ne faiblit pas : ça pue la crasse et le corrompu, ça jure, ça cogne de partout et même nous, on finit par aimer ça ! Le tout est plutôt fun et original grâce à cet America bien loin du célèbre Captain du même nom ! Le dessin de Jason Pearson incarne parfaitement cet univers sordide et sombre avec un encrage puissant et tortueux : on se croirait plongé dans une revue de sado-maso ! Malheureusement, le deuxième dessinateur, Alé Garza, change complètement de style avec un trait rond et des couleurs très vives à la limite du dessin animé. Même si le rendu est intéressant, on perd un peu l'esprit de la série. Une nouvelle héroïne est née dans la douleur et le sang. God blesse America !