L'histoire :
L'équipe des Danger Girls est en place à Shanghaï. Deuce les a chargées de suivre une jeune femme avec un tatouage de Dragon mais elles ignorent tout des raisons de cette filature. Deuce leur a juste demandé de récupérer une mallette que cette femme est censée aller chercher. Abbey ne la lâche pas même si la foule est nombreuse. Valérie se trouve dans l'avion, prête à intercepter ses alliées d'urgence, s'il le faut. Sydney est sur le terrain et inspecte les alentours pour vérifier qu'il n'y a pas d'autres dangers et Sonya est sur les toits et armée pour couvrir toute retraite ou intervenir en cas de grabuge. La mission se passe comme sur des roulettes, jusqu'au moment où Abbey perd la trace de l'inconnue. Il faut dire qu'ils sont au cœur d'une grande fête et un immense dragon serpente autour des badauds. Abbey panique mais Sonya la repère à nouveau. Elle a pris la mallette et s'enfuit à toute vitesse. Abbey court vers elle et tente de la rattraper. Valérie décide d'envoyer un drone pour localiser la cible. La femme comprend qu'elle est suivie, sort un katana et explose le drone. Abbey en profite pour se jeter sur elle et le combat commence. Abbey est facilement maîtrisée et la fille au tatouage lui annonce de grands malheurs grâce à cette mallette. Sonya décide d'utiliser les grands moyens et lance une flèche sur la mallette. C'est alors qu'un étrange évènement a lieu : la mallette vole et des éclairs parcourent l'air. Une grande catastrophe s'annonce...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les Dangers Girls ont la vie dure et comme James Bond, elles enchaînent les aventures toutes plus dangereuses et spectaculaires les unes que les autres. Andy Hartnell continue d'imaginer des aventures explosives avec nos trois bombes incendiaires et ce petit opus ravira les fans de la première heure. Le scénario est simple, voire simpliste et il laisse libre cours à la folie créatrice graphique de Harvey Toliboa. L'artiste remplace plutôt bien J.Scott Campbell car son dessin est ultra dynamique et ses filles belles à souhait. Malheureusement, le scénario est encore plus fin que la ficelle de string qui dépasse du pantalon de Sonya... Le tout sert presque de prétexte à un déluge de combats et d'effets toujours plus énormes. On retrouve toujours les mêmes ingrédients, jusqu'à indigestion : des explosions en veux-tu en voilà, des combats violents et ultra rapides, des motos qui roulent en trombe, des hélicoptères qui les pourchassent, des trains qui déraillent et évidemment, des plans plus que suggestifs sur les formes féminines de ces Girls sacrément casse-cous. Sans le talent de Tolibao, tout cela sentirait le nanar complet mais la prestation graphique assure le spectacle et permet de passer un moment agréable. Même si le trait est moins rond et moins doux que celui de Campbell, le dessin en fait des tonnes pour de l'action tous azimuts et de la sensualité à tout va. Avis aux amateurs !