L'histoire :
Le prince Issoro sauve la belle Liz du naufrage d'un bateau. Il se morfond ensuite dans les limbes de son royaume Atlantis. Pendant que son père, le Roi, s'absente pour quelques jours, il reçoit ses sujets avec son conseiller Protée. Chacun parle de ses problèmes et Issoro tente tant bien que mal de les aider malgré l'absence de son père. Puis vient la Sirène Olivia. Elle explique au prince qu'elle a trouvé une potion. Son amie, Nyome, y a goûté et s'est aussitôt transformée en humaine. Le prince récupère cette fiole et semble hésiter sur la démarche à suivre. Protée lui conseille de la jeter dans les profondeurs de l'océan afin que personne ne la trouve. Pourtant, Issoro veut la garder et se montre très curieux. Il rend visite à la sorcière des Mers pour lui demander conseil. La sombre Sirène comprend très vite qu'elle peut se servir de cette potion pour réaliser de bien sombres desseins !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La Petite Sirène est un conte rendu célèbre, notamment par l'adaptation des studios d'animation Walt Disney en 1990. Aujourd'hui, l'héroïne prend son essor dans le monde des comics grâce à l'imagination de Meredith Finch, la femme de David Finch et scénariste ! Cette sirène-là n'est pas tout à fait celle que l'on connaît dans les autres histoires. Reprenant le mythe de l'Atlantide et du prince des mers (qui ressemble énormément au Namor de Marvel), cette série est bien moderne et « surfe » sur une intrigue dynamique et pleine de rythme. Ainsi, la Petite Sirène est victime d'expériences scientifiques malsaines, tandis que l'Atlantis doit lutter contre un mal mystérieux pour exister. Si l'histoire est simple et sans réelle originalité, la façon de la mener est plutôt agréable. Les flashbacks permettent de maintenir le suspense et les actions sont plutôt intéressantes. Les personnages sont également charismatiques et notamment la dangereuse Sorcière des Mers, une vénéneuse méchante digne des grands Disney. L'opus vaut surtout pour les dessins de Miguel Mendonca, qui nous immergent profondément dans l'océan grâce à son style fluide et détaillé. Les décors et le trait sont bien travaillés. À tel point qu'on pense souvent au style du regretté Michael Turner sur la série Witchblade. Un début prometteur pour une série rafraîchissante.