L'histoire :
Red Sonja dort au coin du feu, près de la frontière cimmérienne. Trois brigands en profitent pour se rapprocher de son cheval et tenter de la détrousser. Mais la guerrière se réveille aussitôt et les prévient : elle a beaucoup bu la veille mais elle ne les laissera pas voler quoique ce soit qui lui appartient. Le chef n’a pas peur d’elle et exhorte ses hommes mais elle répond froidement qu’elle a toujours une dague sur elle et malgré son état, elle ne le manquera pas. Il ignore l’avertissement et sort son épée pour en finir avec elle. C’est à ce moment que deux autres femmes interviennent pour protéger Red Sonja. Armées d’arcs et de flèches, elles mettent en joue les voleurs. Cela n’arrête pas encore le chef qui se précipite sur elles et les désarme facilement. Red Sonja, fatiguée et la tête lui faisant mal, de redresse tant bien que mal. Elle doit donc intervenir et elle le fait rapidement, violemment et de façon impitoyable. Plongeant sur le leader, elle le jette à terre et lui coupe la tête. L’autre complice subit vite le même sort et le dernier est désarmé et se rend, effrayé. Il semble d’ailleurs mal en point puisque du sang sort de sa bouche. Les filles mettent en garde la guerrière : il est atteint de la peste ! Red Sonja leur demande ce qu’elles font là. Elles sont venues chercher l’Hyrkanienne car le Roi Dimath implore de l'aide...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Gail Simone, dans sa préface, ne cache pas son amour pour le personnage Red Sonja et se dit fière d’écrire une de ses histoires. Cela se perçoit à la lecture de cet album. Plus passionnant et prenant que d’habitude, ce récit replonge la guerrière rousse là où elle devrait toujours être (loin des versions modernes qui la placent dans le monde d’aujourd’hui) : dans des périodes barbares et tumultueuses. C’est alors une histoire épique pleine de fureur et de sang qui se déploie avec des dialogues enflammés, des combats sanglants et des rebondissements malins. Si on oublie un peu la fin plutôt ratée à force de vouloir trop en faire dans le spectaculaire, ce comics rend parfaitement hommage à l’impitoyable Hyrkanienne. Red Sonja ne pense qu’à boire, jure sans arrêt, tue impitoyablement ses ennemis et déteste les sorciers. Cela vous rappelle quelqu’un ? Conan bien sûr ! Cette aventure ne manque pas de grandiloquence aussi grâce au dessin puissant et efficace de Walter Geovani. Les combats sont impressionnants, tout comme certains plans qui font de Red Sonja une héroïne remarquable. Dommage que les couleurs soient si criardes car le graphisme aurait mérité une meilleure mise en avant. La diablesse hyrkanienne est de retour !