L'histoire :
Andred d'Hitvale est enfermé au fin fond d'une cellule. Le froid est omniprésent. Trois monstres viennent le sortir de sa geôle, le forçant à coopérer en lui plantant leurs lames dans le corps. Andred accepte d'avancer dans l'arène, comme il l'a tant fait par le passé. Là-bas, il tombe sur un colosse qu'il élimine sans mal. Aussi loin que date son premier combat, Andred n'avait jamais perdu. Des ruines de Darkenfel en passant par le désert de Briminoth, il traqua longtemps le seul adversaire qui l'eut battu, un guerrier entièrement vêtu d'ombre usant de la sorcellerie pour le vaincre et lui dérober l'épée de Pyre, l'arme sacrée appartenant à ses ancêtres. Voulant se venger, Andred finit par atterrir dans ce monde enneigé où il fut capturé. Le pire est qu'il sert depuis de distraction au propriétaire des lieux. Un combat après l'autre, un cadavre succédant au précédent, le guerrier sait pertinemment qu'il ne peut rester là. Il doit s'enfuir, mais comment ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec un chiffre d'affaires supérieur à celui du cinéma, le jeu vidéo attire forcément les envies de nombreux éditeurs pour offrir un pendant papier aux différentes expériences vidéoludiques proposées. S'il est de commune mesure de trouver la majorité de ces adaptations de piètre qualité, celle proposée par Titan Comics pour la série Dark Souls redresse considérablement le niveau. Le scénariste George Mann a pris le parti de raconter des récits nouveaux s'inspirant de l'univers impitoyable des jeux Bandai Namco. Ce second tome prend place dans un décorum que ne renierait pas les marcheurs blancs de Game of Thrones. La neige et la glace sont partout ! Le héros, Andred, est un guerrier invaincu qui en perdant de façon sournoise, va se lancer à la poursuite de celui qui l'avait battu. Manque de chance, il va finir par être capturé et jeté dans une arène où il enchaînera les combats. Rude et violent, ce récit est bigrement efficace. Nous devenons très vite spectateur de cette quête difficile et spectaculaire. Maniant le fer comme nul autre, le héros fera couler le sang avec une facilité déconcertante. Les dessins d'Alan Quah sont soignés, le trait est très fin, détaillé et manque juste d'un peu d'encrage pour atteindre des sommets. Les fans de Dark Souls ont de la chance, la version comics a de l'intérêt en plus d'être de bonne facture. Recommandé !