L'histoire :
Matt Murdock a du mal se remettre de sa séparation avec Karen Page. Cela fait bientôt 6 mois qu'ils ne sont plus ensemble et il ne sait plus à quel saint se vouer pour retrouver la paix intérieure. L'avocat choisit de se rendre à l'église et de demander à être entendu en confession. Matt commence à parler, mais très vite, il ressent un rythme cardiaque différent de celui des autres. Sortant de la cabine, son sens radar le conduit auprès d'une femme et de l'enfant qu'elle porte dans ses bras. Celle-ci est en train de courir et est poursuivie par plusieurs hommes. Matt enfile son costume de Daredevil et se rue sur les agresseurs avant de neutraliser. Matt n'a pas le temps d'interroger cette femme que celle-ci s'est enfuie. Comble de l'ironie, alors qu'il pense ne plus pouvoir la retrouver, Matt la retrouve devant son bureau. Elle souhaite lui confier son enfant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Souvent, lorsque l'on interroge un fan de Daredevil, celui-ci vous citera 3 runs anthologiques sur le personnage. Tout d'abord, celui fondateur de Frank Miller, puis de Brian Michael Bendis et enfin celui de Mark Waid. Si sur ces sagas, nous touchons le Graal, il ne serait pas bon omettre certains récits de qualité comme Sous l'aile du diable. Celui-ci est l'œuvre de l'acteur- réalisateur Kevin Smith. Le scénario proposé par ce dernier opte pour une approche plus légère que celle de Miller et offre son lot d'action et de dialogues empreints d'humour. La thématique de la foi est au centre du récit de Kevin Smith et même si l'ensemble est cohérent, il se montre moins marquant que les cycles précédents. Les 8 épisodes sont illustrés par un Joe Quesada en bonne forme. L'artiste montre un trait assez typique de ceux des artistes des années 90, un style efficace et virevoltant. Si vous recherchez un récit charnière de Daredevil, nous vous inviterons à vous pencher sur ceux jugés comme cultes dans cette chronique, mais si vous les connaissez déjà, celui-ci fera parfaitement l'affaire en terme de divertissement.