L'histoire :
Six mois se sont écoulés depuis la séparation des Avengers. Dans une salle obscure, Maxwell Dillon, alias Electro, évoque un éventuel contrat avec un autre homme, tapi dans l'ombre. La mission est grassement rémunérée et la manière de procéder lui est laissée. À la prison de Rikers Island, Matt Murdock, Foggy Nelson et Luke Cage viennent d’atterrir. Ils sont accueillis par Jessica Drew, connue comme étant Spider-Woman, et qui opère pour le compte du S.H.I.E.L.D.. Alors que cette dernière leur vante les mérites du système de sécurité et des nombreux niveaux de protection, une gigantesque coupure électrique se produit dans la prison mais aussi dans tout New-York. Soudain, une explosion se produit à Rikers Island. Tous les prisonniers sont sortis de leur cellule et leurs gardes sont vite maîtrisés. Si les super-héros présents sur place se pressent pour colmater les brèches et éviter que tous s'évadent, il n'est pas certain qu'ils tiennent très longtemps...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
À peine les fans eurent-ils le temps de se remettre de la fin des Avengers dans la saga Disassembled que Marvel et le scénariste Brian Michael Bendis ont lancé New Avengers. Depuis quelques années, la série ne fonctionne plus vraiment et la Maison aux idées compte sur Bendis pour la relancer. Avec New Avengers, l'auteur choisit d'y aller à fond et de réunir dans son équipe les personnages les plus populaires de Marvel, à quelques exceptions près. L'objectif est très simple puisqu'il faut que tout le monde parle de l'équipe de super-héros. Qui dit New Avengers, dit évidemment situations alarmantes poussant certains personnages à s'allier. L'histoire est simple mais assez maline puisque tous les super-vilains prisonniers de Rikers Island se sont échappés. Bendis relance ainsi tout le Marvelverse avec des ennemis disponibles pour toutes les autres séries de l'éditeur. Pour ses New Avengers, il leur offre aussi une sérieuse mission dès le départ. L'histoire conserve un réel dynamisme tout du long des 6 épisodes de cet album et Brian Michael Bendis offre des dialogues inspirés. Les héros choisis en surprendront plus d'un mais qu'importe, le résultat est là. David Finch illustre les chapitres avec un talent indéniable et un sens du spectaculaire inné. Avec cet album, Bendis a posé les jalons d'une série qui durera une petite dizaine d'années sous son joug. Même si la fin n'est pas forcément grandiose, le début de son run est par contre bien plus réussi.