L'histoire :
Dans l’espace, le Silver Surfer remarque qu’un objet rentre à très grande vitesse dans l’atmosphère terrestre. Il s’agit d’une capsule spatiale et celle-ci plonge dans les profondeurs d’un océan. Sans hésiter, Norrin Radd descelle le hublot et détache le pilote, avant de le conduire à la surface. Alors qu’il cherche un endroit où le déposer, le Silver Surfer aperçoit un porte-avions. Il a à peine le temps de mettre en sécurité le pilote qu’il est pris en chasse par des militaires. Norrin, sur son surf, s’enfuit et survole même toutes les capitales du monde. S’il pense que le cœur des hommes est trop souvent rongé par la haine, leur planète est absolument incroyable et unique dans le cosmos. Cela lui rappelle sa jeunesse, lorsqu’il n’était pas encore le Silver Surfer, qu’il vivait sur la planète Zenn-La…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le Silver Surfer est à l’origine un personnage créé par le tandem Stan Lee – Jack Kirby lorsque les deux artistes travaillaient sur Fantastic Four. D’emblée, les lecteurs ont adoré celui qui était bien plus que le héraut de Galactus, une sorte d’observateur un brin philosophe de notre monde et de ses déboires. Pourtant, il aura fallu plusieurs années avant que le super-héros ait droit de chevaucher sa planche sur sa propre série. C’est en 1968 que Stan Lee et John Buscema (Jack Kirby étant trop occupé pour se charger de ce nouveau titre) ont officiellement lancé les aventures en solo de celui qui fut très vite nommé en France le Surfeur d’Argent. Visuellement, le style de Buscema se révélait être dans la droite lignée de celle de Kirby, ce qui plut aux fans. Au niveau des histoires, Stan Lee insiste sur l’aspect dramatique que traîne son personnage, lui octroyant des dialogues emprunts de noblesse. Très vite, le Silver Surfer croisera d’autres figures emblématiques du Marvelverse dont notamment le vicieux Loki. Amateurs de récits nostalgiques, cet album réunit tous les éléments qui ont rendus les comics Marvel populaires dans les années 60-70. Certains trouveront peut être l’ensemble un peu naïf mais cela est si représentatif d’une époque où la bande dessinée était surtout un médium de pur divertissement.
