L'histoire :
Vulcain est le frère des X-Men Cyclope et Havok. Il a été un des premiers élèves de Charles Xavier et est longtemps passé pour mort. Mais il a refait surface récemment et s'est avéré traumatisé par son passé. Il avait quitté la Terre pour se venger de l'empire Shi'ar, les extra-terrestres qui tuèrent sa mère et qui firent de lui, dès son plus jeune âge, leur esclave. C'est à cette époque qu'il est tombé amoureux de Deathbird, une princesse devenue criminelle. Ensemble, ils décident de chasser du trône Liliandra, la sœur de Deathbird et impératrice des Shi'ars. Pour empêcher que la guerre civile n'éclate à cause de ce complot, Havok et ses équipières, les X-Women Polaris et Marvel Girl unissent leurs forces aux Starjammers de Corsaire, son père, pour contrecarrer les plans de Vulcain. Mais il assassine alors son père et épouse Deathbird. C'est ainsi qu'il devient le seigneur des Shi'ars, qu'il dirige comme un despote. Aujourd'hui, les Starjammers, menés par Havok, reçoivent l'appui des troupes rebelles de Lilandra, pour mettre un terme au règne de terreur de L'empereur Vulcain...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les X-Men ne comptent pas parmi eux que des héros valeureux et lumineux, ils ont aussi leurs bad boys au destin ténébreux. Ce volume consacré à Havok en est l'illustration. Il commence, comme souvent, par la première apparition du personnage, en l’occurrence au #54 de X-Men. Les fans de la série savent qu'à ce moment-là, Marvel réfléchit à l'interrompre, pour ne pas dire la mettre à la trappe. De tous les titres, c'est celui qui se vend le moins bien. Arnold Drake et Roy Thomas imaginent alors un frère à Cyclope. Rétrospectivement, il débarque un peu de nulle part, mais il fallait donner du sang neuf à la série, un peu comme un dernier baroud d'honneur, en tout cas quelque chose qui puisse la relancer. C'est donc dans ce contexte qu'apparaît Alex, qui, sous l'effet d'agressions répétées d'un pharaon d'opérette, va déclencher des super pouvoirs. Et deux numéros plus tard, ce sera Neal Adams qui, arrivant à convaincre Stan Lee de lui donner une chance, lancera la série vers le succès qu'on lui connaît, avec le costume noir de Havok, qui se démarque du look de tous les autres Mutants. Mais revenons donc aux deux épisodes introductifs de ce tome : ils ne valent que par leur côté «historique» de la franchise, parce qu'au niveau du scénario, c'est très faible, comme l'est le vilain, ce Pharaon moderne. Deux épisodes de castagne bavarde et nous voilà projetés en 2006, pour la minie-série X-Men : Empereur Vulcain. On est en plein space opéra, entre Shi'ars, race E.T tueurs de Shi'ars et vengeance fraternelle. La bande à Havok d'un côté, celle de Vulcain de l'autre : fight ! Des planètes, des vaisseaux spatiaux et des tirs de lasers, quelques répliques humoristiques et beaucoup de castagne et on a fait le tour. Le dessin de Paco Diaz est plutôt faiblard, bref, ça ne fait pas vraiment d'étincelles et ce qui devait être un affrontement dramatique entre les deux frères ennemis tourne au déjà-vu mille fois. Un volume qui n'amène pas de quoi se passionner pour ce personnage.