L'histoire :
Au sommaire de ce numéro :
-Captain America #117-119 : Crâne Rouge, en utilisant les povoirs du cube cosmique, a échangé son corps avec Captain America et il l'exile sur un île où sont également prisonniers les pires ennemis du monstrueux vilain. Le plan machiavélique semble fonctiooner à plein mais un faucon vient au secours du héros prisonnier du corps du nazi. Si le volatile est agile et puissant, ce n'est rien en comparaison du jeune homme à qui il obéit...
-Falcon #1-4 : La nuit à New-York, il ne fait pas bon être une femme seule dans le ghetto. Lucia s'apprête à en faire les frais. Elle connaît pourtant Miguel Martinez. Ce n'est pas un mauvais bougre, contrairement à ses deux amis mais manifestement leur influence néfaste et l'excès d'alcool le conduit à se comporter comme un rustre. Avant que le pire n'arrive, Le Faucon rend une justice expéditive...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si la Panthère Noire fut le premier héros de couleur à faire son apparition au panthéon Marvel, il est africain et non américain. Le premier héros «de nationalité» US est bien Samuel Thomas Wilson, surnommé Spad Wilson à ses débuts. Il précède en effet de 3 années le célèbre Luke Cage... Comme presque toujours avec cette collection, le volume débute par l'épisode qui consacre la première apparition du personnage. Le Faucon a toujours été rattaché au personnage de Captain America. Retour en 1969, sous la houlette de Stan Lee et de Gene Colan (encré par Joe Sinnot), Cap'A et Crâne Rouge s'en mettent encore une belle, dans un décor exotique duquel surgit un fauconnier et son fidèle volatile, Redwing. Si ces épisodes ont l'avantage de délivrer le plein d'action, assurée par un dessinateur et son encreur légendaires, il faut avouer que leur histoire ne va chercher bien loin. A part en retenir le début de carrière du Faucon, ce n'est tout de même pas fameux ! Puis on fait un joli petit bond en avant, puisque ce n'est qu'en 1983 que le Faucon a droit à sa propre publication. Jim Owsley utilise le contexte urbain des ghettos et de leur précarité, assimilée ici à leur dangerosité, pour offrir le décor des aventures de Wilson. Paul Smith signe des planches d'une élégance folle, suivi par un Mark Bright au style en comparaison un peu gauche. Certes, les thèmes comme ceux des gangs et de la violence des ghettos, l'alcool et la drogue qui gangrènent la jeunesse, la corruption et même les méthodes illégales auxquelles la Police a désormais recours au nom de l’efficacité sont abordés, mais l'éditeur ne peut pas se permettre de faire strictement dans la chronique sociale. On aura donc droit à son lot de vilain comme Electro et même une Sentinelle en pleine ville ! Pour conclure, les 7 épisodes choisis sont donc très retro, mais ils restent agréables à lire.