L'histoire :
Dans le système de Koros, le Jedi Odan-Urr, un historien chevronné, espère apporter la paix et sauver de nombreuses vies. Gav et Jori vivent avec leurs parents, des résistants risquant leur vie pour ravitailler les villes en denrées alimentaires. Arrivant à Cinnagar, Odan-Urr rencontre l’impératrice Teta, une femme forte acceptant rapidement l’idée d’Odan-Urr, à savoir se servir de la méditation des Jedi pour semer le trouble dans les esprits de leurs ennemis. Le combat fait ainsi rage entre les habitants de Cinnarga et les pirates de Kirrek. En survolant les lieux, Odan-Urr et Memit Nadil, un autre Jedi, se concentrent et motivent les troupes de l’impératrice. Seulement, certains pirates sont tellement désespérés qu’ils lancent un ultime assaut et font des victimes innocentes : les parents de Gav et Jori. En l’apprenant, les deux jeunes gens ne savent plus quoi faire et choisissent de partir à la découverte de la galaxie.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’univers de Star Wars s’étoffer régulièrement d’histoires venant compléter sa mythologie. En nous présentant des combattants de la Force passablement inconnus, mais ayant eu un rôle important dans l’Histoire de l’univers, La légende des Jedi permet de découvrir comment les Sith ont pu proliférer, jusqu’à avoir l’univers entre leurs mains. Dit comme cela, l’album semblait prometteur. Le scénario de Kevin J. Anderson est malheureusement trop caricatural, les parents des héros meurent en voulant sauver le monde, de quoi mettre le cafard aux deux jeunes gens. Les rebondissements sont très prévisibles et les dialogues vite expédiés. Lors de l’arrivée sur Cinnarga du Jedi Odan-Urr, on a l’impression que l’idée du combattant de la Force, à savoir utiliser la méditation des Jedi, lui permet d’envoyer de faire fermer le clapet à une impératrice qui n’aura plus droit à aucune ligne de dialogue. Autre point négatif : les dessins qui sont handicapés par un mauvais découpage et une colorisation allant de pair. Avec la couverture aguicheuse de Duncan Fegredo, on aurait pu croire que ce titre se hisserait parmi l’élite.
