L'histoire :
Un pilote, membre de la Rébellion, s'est fait capturer par des chasseurs de primes. Ceux-ci le torturent jusqu'à ce qu'il souffle le nom du pilote qui a détruit l'Étoile Noire : Skywalker. En apprenant la nouvelle, Dark Vador ordonne à ses subordonnés que tous les mercenaires doivent être éliminés. Hors de question que la nouvelle se répande et arrive jusqu'aux oreilles de l'Empereur Palpatine. Une des chasseurs de primes, Mala Mala, parvient à s'enfuir. De son côté, Luke Skywalker reçoit les félicitations de nombreux membres de la Rébellion, du simple mécanicien au Général. Sa popularité soudaine, alors que c'était sa première mission, attise la jalousie chez certains comme Jal qui a bien l'intention de montrer qu'avec plus de 30 interventions réussies, il est le meilleur. Faisant décoller un vaisseau maladroitement, il détruit ce dernier, ce qui lui vaut d'être exilé comme agent de liaison sur une autre planète. Noyant sa colère dans un bar, Jal parle de Luke, sans savoir que des oreilles attentives l'écoutent...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'Étoile Noire vient d'être détruite et Dark Vador, en colère, cherche à obtenir l'identité du pilote responsable d'un tel exploit. C'est de cette idée, aussi simple qu'efficace, qu'est parti le scénariste Darko Macan pour La quête de Vador. L'histoire est bien pensée et alterne les trames de plusieurs personnages dont Dark Vador, Luke Skywalker mais aussi un pilote déchu. Le récit est très agréable à suivre, même si certains rebondissements sont un peu prévisibles. On savoure les montées en puissance respectives de Dark Vador et de Luke Skywalker. Côté dessins, c'est Dave Gibbons, artiste culte ayant notamment travaillé sur le chef d'œuvre Watchmen. Ses planches sont réussies et le design des personnages respecte les plus célèbres figures. Son travail sur les décors et les éléments comme les vaisseaux est plus que notable. Datant de 1997, cet album est une lecture qui a de quoi susciter l'enthousiasme des fans de la fameuse saga de science-fiction de George Lucas.