L'histoire :
Zylith et Zelan acceptent et on finit par accepter qu’un phénomène étrange lie leurs existences dans le même appartement. Ensemble, ils tentent de percer le mystère : pourquoi eux et pas d’autres ? Mais leur fragile complicité vacille lorsque Zelan avoue avoir feint la maladresse pour inciter Zylith à baisser sa garde et lui adresser la parole. Déçue de s’être laissée manipuler, Zylith se demande si elle peut encore lui faire confiance. Cependant, elle n’a pas le temps de s’attarder sur ses doutes : elle doit écrire un webtoon sur le thème de la romance. Problème ? Elle n’a aucune expérience en la matière. Même après avoir regardé des comédies romantiques dégoulinantes de clichés, elle reste imperméable au concept. C’est alors que Zelan propose une idée audacieuse : pourquoi ne pas s’entraîner directement sur le terrain ? Pour apprendre les rouages de l’amour, Zylith devra vivre un vrai rendez-vous et éveiller sa sensibilité.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce deuxième tome s’inscrit dans la continuité d’un premier volume déjà décevant, et malheureusement, il ne relève pas le niveau. La colocation surnaturelle entre Zylith et Zelan, censée être le cœur de l’histoire, reste superficielle et mal exploitée. La mise en abyme, où Zylith écrit un webtoon de romance comme son auteur, aurait pu être une idée originale, mais n’est finalement qu'un prétexte à une intrigue sans cohérence. L’impression que l’auteur improvise de page en page est renforcée par l’introduction d’un triangle amoureux mal construit. L’intérêt romantique soudain pour la meilleure amie de Zylith sort de nulle part et ne semble exister que pour injecter artificiellement du drama. De plus, les personnages secondaires et l’environnement sont négligés, laissant un univers vide et sans relief. Le seul point notable de cette suite réside dans son exploration, bien que maladroite, de l’amour toxique et de la manipulation affective. Ce qui pourrait permettre d'alerter les lecteurs, si le sujet était traité convenablement. Visuellement, les défauts du premier tome persistent : des arrière-plans inexistants, des incohérences flagrantes (comme les vêtements des personnages qui changent de couleur au sein d’une même conversation) et un style graphique qui manque d’homogénéité. Ces maladresses nuisent gravement à l’immersion et témoignent d’un manque de rigueur artistique.